Espagne : la terrible affaire d’une Algérienne accusée d’avoir brûlé les yeux de son fils de 2 ans

Espagne : la terrible affaire d’une Algérienne accusée d’avoir brûlé les yeux de son fils de 2 ans
À Alicante, une femme algérienne de 27 ans a été interpellée pour des faits d’une extrême gravité. Elle est accusée d’avoir volontairement versé un liquide irritant dans les yeux de son fils de 2 ans.

Une Algérienne de 27 ans a été interpellée à Alicante, dans le sud-ouest de l’Espagne, pour avoir gravement blessé son fils de deux ans aux yeux. L’enquête révèle qu’elle lui aurait versé un liquide irritant à plusieurs reprises, mettant la vision de l’enfant en péril.

L’affaire a été révélée à l’Hôpital Doctor Balmis d’Alicante, où l’enfant a été admis. Suspectant une anomalie, les médecins ont rapidement écarté une maladie naturelle, les symptômes ne correspondent pas. Les examens ont démontré que les lésions du garçon n’étaient pas dues à une pathologie interne, mais à une exposition récurrente à un produit irritant.

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La sœur aînée présente les mêmes lésions

Face à l’évidence, l’hôpital n’a eu d’autres choix que d’activer la procédure de protection des mineurs. La police espagnole, alertée, a ouvert une enquête. Les soupçons se sont rapidement portés sur la mère algérienne, celle-ci étant la seule adulte présente au domicile avec ses deux enfants.

L’enquête a pris une tout autre dimension : la mère a une autre fille âgée de sept ans et aveugle. En effet, la fillette, arrivée d’Algérie il y a quelques années, présentait déjà des problèmes oculaires.

Les autorités judiciaires cherchent maintenant à déterminer si cette aînée pourrait, elle aussi, avoir été victime de violences volontaires similaires dans le passé. Bref, il s’agit d’une coïncidence qui ne passe pas auprès des enquêteurs.

La mère de l’enfant placée en garde à vue

Bien que la mère algérienne n’ait aucun antécédent judiciaire connu et qu’aucun autre membre de la famille ne soit mis en cause, l’examen du cadre familial par les services sociaux se poursuit.

Des sources proches du dossier, citées par la presse espagnole, évoquent de possibles troubles mentaux chez la suspecte, d’où la décision d’ordonner une évaluation psychologique pour statuer sur sa capacité de discernement au moment des faits. En attendant, elle est maintenue en garde à vue avec une interdiction conservatoire de contact avec ses enfants.

Concernant les victimes : le petit garçon de deux ans a été confié aux services de protection de l’enfance de la Generalitat Valenciana. Son état est stabilisé, même si son pronostic visuel est incertain. La situation de sa sœur est également en cours de réévaluation. L’enquête se poursuit pour établir les circonstances exactes et les responsabilités.

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