L’équipe d’Espagne est arrivée hier à Curitiba, au Brésil où elle défendra son titre de championne du monde. Bien protégés par les forces de sécurité, les Ibériques préfèrent rester coupés du monde pendant le Mondial.
Bienvenue à Caju, la nouvelle demeure des Espagnols. Une petite ville sportive, située à 20 kilomètres de Curitiba et qui va désormais vibrer aux performances de la Roja. Mais pas certain que les deux millions d’habitants, ainsi que la presse espagnole, puissent pleinement profiter de l’occasion. Hier en fin de journée, tous les employés du complexe hôtelier et sportif s’afféraient encore à préparer la venue des stars espagnoles dans ce véritable bunker. Un Fort Knox fermé à double tour qui tranche avec l’événement.
Tous les employés et les jeunes joueurs du petit club de Caju ont été forcés de plier bagages pendant la présence des champions du monde. Et de laisser libres les sept terrains de football, ainsi que les piscines, le centre médical et la salle de presse.
Surprotection policière
Mais c’est surtout la sécurité qui représente la principale obsession de Vicente Del Bosque et de la Fédération Espagnole de Football. Les policiers brésiliens se relaieront toute la journée, et même la nuit, pour empêcher tout intrusion dans le camp de base de la Roja. Dans un pays touché par les grèves et les mouvements sociaux depuis plusieurs mois, les Espagnols préfèrent assurer leurs arrières. Quitte à ne pas pleinement profiter de la fête brésilienne…