L’équipe d’Espagne disputera dimanche le match le plus important de son histoire. En s’imposant en finale de l’Euro 2012 face à l’Italie, la Roja deviendra la première nation à réaliser un triplé Euro – Mondial – Euro.
Espagne-Italie, c’était l’affiche du groupe C en début d’Euro. Cette rencontre avait débouché sur un match nul (1-1) durant lequel l’Italie avait montré de belles valeurs face au tenant du titre. Ce dimanche, la Roja va retrouver la seule équipe a lui avoir marqué un but dans cette compétition en finale. « Je ne suis pas surpris de les retrouver là, affirme Iker Casillas, le portier espagnol. Ils ont montré qu’ils avaient du caractère lors du premier match. Ce sera une super finale. C’est une équipe très forte, je n’ai jamais cru que nous étions favoris. On partira sur le même pied d’égalité », assure le capitaine espagnol. Vicente Del Bosque, le sélectionneur espagnol, partage l’avis de son gardien de but. « L’Italie a gagné quatre fois la Coupe du monde, nous l’avons gagné une seule fois. Sur ce tournoi on a un parcours similaire : eux aussi on remporter un match aux tirs au but (le quarts contre l’Angleterre, NDLR), nous étions dans le même groupe. Je ne crois pas qu’on puisse dire qu’il y a une grande différence entre les deux équipes ».
« L’Italie n’est pas seulement une équipe défensive »
Peut-être ont-il aussi en tête qu’en sept confrontations en matches officiels, la sélection ibérique n’a battu qu’une seule fois la Squadra Azzura en match officiel, c’était en quart de finale de l’Euro 2008 à Vienne… et au tirs au but (0-0, 4 tab 2 ).
Del Bosque se méfie de cette équipe qui a posé tant de problèmes à ses hommes lors de leur entrée en lice dans la compétition. « Elle a bien commencé contre nous, puis elle est montée en puissance. L’Italie n’est pas seulement une équipe défensive. Même si elle a joué avec cinq défenseurs lors du premier match, elle sait aussi attaquer », analyse le technicien.
« On aimerait gagner pour valider nos efforts »
Critiquée pour son jeu jugé ennuyeux durant cet Euro, l’Espagne ne compte pas changer son fusil d’épaule alors qu’elle se trouve à une victoire d’un triplé historique. « On ne doit pas rester dans le passé, lâche Del Bosque pour répondre aux critiques. Il y a eu des changements, les joueurs ont changé même si nous avons gardé un noyau. Nous avons travaillé dur depuis plusieurs années, on aimerait gagner pour valider nos efforts », ajoute-t-il. « Personne ne s’attendait à ce que l’on fasse cela, ajoute Casillas. Lors du Mondial, les gens nous attendaient mais on a réussi à gagner. L’évolution et la régularité de l’équipe se voient. En 2008, nous étions en finale et on ne s’attendait pas être là quatre ans plus tard. Nous avons déjà écrit l’histoire en arrivant jusqu’ici ». En remportant la finale, cette Espagne écrirait la légende.
