MADRID – La garde civile espagnole a arrêté mardi à Guipuzcoa (pays basque ) un Marocain pour implication dans des activités de radicalisation et de diffusion de la propagande en faveur de l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/Daesh), a indiqué le ministère espagnol de l’Intérieur dans un communiqué.
Le détenu, âgé de 24 ans, d’origine marocaine et résidant en Espagne, avait créé divers profils sur les réseaux sociaux pour diffuser du contenu terroriste, souligne la même source qui précise
qu’il était « dans un processus de radicalisation très avancé au point d’avoir planifié un voyage dans les zones de conflit pour rejoindre le groupe terroriste Daech ».
Le détenu, poursuit le communiqué, a développé toute son activité dans le domaine virtuel en consommant et en diffusant du contenu terroriste à travers les réseaux sociaux Facebook et YouTube. « Les contacts du détenu, de haut niveau dans le dispositif de diffusion de la propagande de Daech, lui ont également permis d’avoir accès à une matière audiovisuelle abondante en provenance de Syrie et d’Irak », indique-t-on.
La personne arrêtée est passée du suivi et de la diffusion du contenu des groupes terroristes à
« un travail de prosélytisme et de recrutement pour le transfert des combattants vers les zones de conflit », explique le ministère espagnol de l’Intérieur dans son texte.
Après cette arrestation, la garde civile procède à la fouille du domicile du détenu pour « rassembler toutes les preuves de son activité intense sur Internet et les réseaux sociaux, à travers lesquels il a maintenu une multitude de contacts avec des individus à l’Intérieur et à l’extérieur de l’Espagne », signale-t-on.
Depuis le 26 juin 2015, date à laquelle le ministère de l’Intérieur a porté à 4 le niveau d’alerte contre le terrorisme, les forces de sécurité espagnoles ont arrêté 235 terroristes dans des opérations en Espagne et à l’étranger, rappelle-t-on.
Dans la journée de lundi, la police nationale espagnole a arrêté à Malaga un homme de nationalité marocaine pour implication présumée au financement de son ex-femme, l’une des terroristes « les plus recherchées et les plus dangereuses d’Europe » et qui « avait l’intention de faire des attentats en Espagne », a indiqué le ministère espagnol de l’Intérieur.