L’esclavage toucherait actuellement 21 millions de personnes parmi les plus pauvres et les plus marginalisés dans le monde, selon les Nations Unies qui ont marqué hier, lundi, la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage.
Parmi les formes contemporaines prises par l’esclavage, l’Onu citera la servitude pour dettes, le servage, le travail forcé, le travail et la vente des enfants, le trafic de personnes et d’organes humains, l’esclavage sexuel, l’utilisation d’enfants soldats, du mariage forcé et du proxénétisme. Selon le Secrétaire général de l’Onu, chaque année des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont enlevés et vendus de part et d’autre des frontières internationales, ajoutant que la traite humaine est une question de préoccupation mondiale et touche presque tous les pays.
A ce propos, il a considéré que cette activité continue de prospérer grâce à de vastes disparités économiques entre les pays, l’augmentation des flux de travailleurs et de marchandises et l’emprise des réseaux de criminalité transnationale organisée. La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption, en 1949 par l’Assemblée générale, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui.
