Opération commando pour l’Entente
L’Entente de Sétif est confrontée aujourd’hui à un grand défi lors de sa finale retour de la Coupe nord-africaine des clubs champions qui l’opposera à l’ES Tunis. Malheureux finaliste de la coupe de la CAF aux tirs au but face au Stade Malien, le team de Aïn El Fouara aimerait bien se consoler avec un nouveau titre régional deux ans après avoir remporté la Champions league arabe face aux Marocains du Wydad de Casablanca.
Mais accroché chez lui au match aller suite à une bourde monumentale de son gardien de but international Fawzy Chaouchi, le champion d’Algérie en titre aura fort à faire pour renverser une situation qui semble a priori être compromise devant une équipe de l’Esperance qui n’a pas l’habitude de laisser filer des trophée à domicile. D’ailleurs, l’année passée, la JSM Béjaïa l’a apprise à ses dépens dans l’autre édition de cette coupe de l’Unaf, celle des vainqueurs de coupe ou les Tunisois ne se sont pas fait prier pour rafler un nouveau titre dans leur riche palmarès.
Cela dit, la bande au nouvel entraîneur Noureddine Zekri, ne se déplacera certainement pas à Tunis en victime résignée. Forts de leur riche expérience accumulée ces dernières années grâce à leurs nombreuses participations internationales, les Sétifiens sont capables d’exploit à Rades.
D’autant plus que lorsqu’on sait qu’ils comptent dans leur effectif un buteur de la trompe mondial, à savoir le néo-international Abdelmalek Ziaya. D’ailleurs, les Noir et Blanc placent tous leurs espoirs sur l’enfant de Guelma pour marquer au moins un but qui changerait complètement les données du match.
De son côté, l’Esperance de Tunis est loin d’être dans sa meilleure forme comme le témoigne sa prestation moyenne en championnat devant son voisin le Club Africain où elle a été accrochée sur le score d’un but partout. De quoi donner des idées à nos capés qui restent sur une victoire précieuse en championnat face à la JSM Béjaïa (1-0). A rappeler enfin que cette finale retour sera dirigée par l’arbitre marocain Khalil Rouissi, assisté de ses compatriotes Abdelaziz Mahraji et Abdelhak Karkouri.
O. Mounir