La cérémonie de signature du protocole de transfert de la maintenance du réseau mobile entre la société suédoise Ericsson et l’opérateur national de téléphonie mobile Mobilis a été organisée hier au centre de supervision nationale de Hydra.
Présent à cette rencontre, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Hamid Bessalah se dit satisfait de ce genre de contrats de coopération qui doit être généralisé dans d’autre secteurs d’activité.
«Le transfert du savoir-faire, des technologies, notamment en matière de maintenance, d’équipement, d’optimisation et de planification de réseaux, est à l’heure actuelle indispensable», a-t-il déclaré à la presse.
«L’Algérie doit se positionner sur le marché international des télécommunications», a insisté Bessalah, ajoutant que 65 ingénieurs de Mobilis se sont appropriés les techniques de maintenance du réseau, fruit du partenariat Mobilis-Ericsson qui a été lancé en 2007.
«Durant cette période il y a eu une exploitation sûre et fiable du réseau Mobilis», s’est félicitée la même source.
A noter que le protocole de transfert a été signé par le président-directeur général de Mobilis, M. Lounis Belharrat, et le directeur général d’Ericsson-Algérie, M. Hans Nyqvist.
«Avant 2009, l’activité ou l’opération Front Office qui consiste en la supervision du réseau et la détection des pannes et leurs solution, était sous la responsabilité de Ericsson. Depuis, l’organisation, les outils et les procédures ont été mis en place. Les ressources humaines ont été injectées et le transfert de savoir-faire a été progressivement réalisé», explique M. Belharrat.
Et d’indiquer qu’en janvier et mars de l’année en cours, des évaluations ont été faites sur les compétences des ressources et les capacités de Mobilis à prendre en charge sans grand risque.
«Les évaluations ont été positives et le transfert des activités a été décidé. Et depuis le 1er juillet 2009, l’activité Front Office est assurée par les équipes de Mobilis», ajoute-t-il plus loin.
Interrogé par ailleurs sur une éventuelle baisse des tarifs de la connexion Internet ADSL, M. Bessalah a fait savoir que cette question est en phase d’étude et de discussions au niveau du ministère avec l’ensemble des partenaires.
Concernant l’avenir de l’opération Ousratic, d’autant que le gouvernement a mis fin au crédit à la consommation, la même source, a fait savoir que son département est en train de réfléchir sur les nouvelles procédures pouvant remplacer les crédits, sans pour autant donner plus d’explication.
«Le projet Ousratic va se poursuivre et ne sera pas dissout», soutient le ministre.
Salah Benreguia