Finalement, Essaïd Belkalem a réussi à rejoindre le reste du groupe à Moscou, après avoir été retenu par le service des douanes russes pendant plusieurs heures à l’aéroport. Le défenseur algérien allait être refoulé du sol russe, en raison d’une anomalie dans son visa d’entrée, avant que le Premier ministre turc, Erdogan, n’intervienne en personne pour régler ce cas, dont Hallilhodzic allait en faire une affaire diplomatique. Selon la presse turque, le président du Trabznopor a appelé en personne Erdogan pour lui faire part du cas, devant la mollesse de l’ambassadeur turc, lequel a réglé l’affaire avec diplomatie en quelques minutes.
«Ce qu’on a fait à Belkalem n’est ni sportif ni élégant»
Alors qu’Essaïd Belkalem a fini par rejoindre le reste du groupe, Vahid Halilhodzic a continué à ruminer sa colère le lendemain de l’affaire. Dans ses déclarations à la presse, l’ancien sélectionneur a encore remué le couteau dans la plaie, qualifiant ce qui est arrivé à Belkalem «d’inélégant. C’est la première fois que j’assiste à une telle affaire. Je n’ai pas du tout été content du traitement infligé à mon défenseur. Ce n’est pas sportif de la part des Russes. Ils ont manqué d’élégance sur ce coup.»