L’usine, achevée après 19 mois de travaux pour un investissement de 750 millions de dollars, emploiera, dans la phase de démarrage, 1.000 personnes dont 550 Algériens. Sa capacité de production annuelle est de 1.250.000 tonnes.
« Il faut donner à la coopération avec l’Algérie une dimension africaine ». C’est ce qu’a déclaré mercredi le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, depuis Oran où il a inauguré, avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, l’aciérie de la société turque de droit algérien Tosyali Iron and Steel. Le chantier de cette usine située à Bethioua a été lancé en 2011 et a duré 19 mois.
L’usine, la plus grande aciérie privée du pays, a nécessité un investissement de 750 millions de dollars. Spécialisée dans la fabrication d’acier à partir de déchets ferreux, elle aura une capacité de production annuelle de 1.250.000 tonnes. Sa production consistera en billettes de fer destinées à la production de rond à béton, en laminés et en fil machine. Elle emploiera en phase de démarrage plus de 1.000 personnes, dont 550 Algériens.
MM. Erdogan et Sellal se sont enquis à Bethioua du projet d’extension de ce complexe sidérurgique à travers la réalisation d’une annexe de production de fil machine et de laminés marchands pour une capacité productive de 700.000 tonnes par an.
La Turquie voit grand dans sa coopération avec l’Algérie, un de ses fournisseurs d’énergie. Dans ce cadre, des négociations très serrées sont en cours pour la prorogation du contrat d’exportation de gaz algérien vers ce pays de dix autres années, a annoncé le président- directeur général de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine en marge de cette visite. En vertu de ce contrat signé en 1995, l’Algérie livre à la Turquie pendant 20 ans 4 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.
60 sociétés turques opèrent en Algérie et gèrent un portefeuille de 6,5 milliards de dollars. Ce chiffre pourrait augmenter après l’appel lancé de M.Recep Tyyip Erdogan aux Turcs à visiter l’Algérie et pourquoi pas à y investir.
