Comme prévu, la commission de relogement de la wilaya d’Alger a entamé lundi une réunion qui prendra fin demain pour décider de la treizième opération qui aura lieu avant la fin du mois en cours.
Après avoir évalué l’état d’avancement du travail des cinq commissions concernées, il a été constaté que les dossiers des chalets et des immeubles menaçant ruine sont incomplets.
Donc, ils ont été momentanément écartés. Les dossiers retenus actuellement sont ceux des commissions suivantes : Diar El Baraka, les Palmiers et Diar Echams. À la fin des délibérations, cette fin de semaine, un seul site sera retenu. C’est ce que nous a indiqué, hier, le directeur du Logement de la wilaya d’Alger, Mohamed Smaïl.
«Entre 300 et 350 familles seront relogées avant la fin du mois», a-t-il annoncé en précisant que ce chiffre ne reflète pas les capacités des services concernés par le relogement. «Nos capacités sont entre 700 et 900 familles par opération.
On travail selon les dossiers en cours de maturation. Pour le moment, on est en train d’établir les listes après vérification du Fichier national de Logement (CNL) et le fichier de l’AADL. Cette vérification des fichiers prend entre 24 et 48 heures», a-t-il précisé. Le directeur du Logement a, notamment, annoncé que les engagements du wali d’Alger, au mois de mars dernier, de reloger 12 mille familles, sont maintenus juste que le délai d’avant la fin de l’année sera étendu à la première quinzaine du mois de janvier 201.
Pour quelle cause ? M. Smaïl a souligné qu’il ne faut pas déstabiliser les enfants dans leur scolarité. «Notre programme sera respecté. Mais, il y a des paramètres à respecter. Ce n’est pas pour une affaire de chiffres que nous allons perturber la scolarité des enfants. Nous gérons une ville et qui dit ville dit tous les problèmes sociaux à gérer», a-t-il expliqué. Pour rappel, cette mesure a déjà été prise durant la période des examens de la fin de l’année précédente.
Le programme de relogement s’était arrêté du 15 mai au 15 juin. Cependant, le travail des commissions se poursuivait en toute sérénité. Il a été suivi par des opérations de grandes envergures qui ont touché les bidonvilles, les chalets et les habitations dans les cimetières.
Dans les douze précédentes opérations, plus de 8 200 familles ont été touchées par le programme établi selon les informations fournies à la suite du recensement de juin 2007 et les différentes enquêtes réalisées par les services administratifs et sécuritaires. Il est prévu que l’opération ne prendra pas fin avant l’éradication totale de l’habitat précaire dans la capitale. C’est un défi réalisable dans le cadre du programme quinquennal (2010-1014).
