La dernière réunion du bureau fédéral jeudi dernier
A la Fédération algérienne de football il y a sûrement des changements qui ne veulent pas dire leur nom.
comment comprendre que la FAF reste muette sur plusieurs cas, notamment la réunion du bureau fédéral qui s’est tenue jeudi dernier au Centre des équipes nationales à Sidi Moussa?
D’autre part, le président Raouraoua se fait de plus en plus discret. Et comme la FAF ne communique presque plus à part quelques bribes d’infos, les spéculations vont bon train sur tout sujet ayant trait au football national.
Ainsi, point de président de la FAF en ce début de saison pour lancer véritablement le professionnalisme puisque l’année dernière n’était qu’une phase d’essai.
D’autre part, point de président de la FAF en Tanzanie alors qu’au même moment on évoque la probable assemblée générale pour de futures élections et Raouraoua est donné pour partant avant qu’un démenti ne vienne faire taire ces rumeurs alors que le célèbre Rabah Madjer affiche sa détermination à briguer le poste de président de la FAF.
On se souvient bien que lors d’une de ses rares déclarations, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.Djiar avait, l’année dernière, déclaré que l’ «on a besoin d’un président de fédération qui travaille à l’intérieur du pays pas en dehors».
Allusion faite aux différentes réunions et autres préoccupations du président de la FAF hors du pays. Et puis, cette année force est de reconnaître que l’Equipe nationale n’est plus «chouchoutée» par le président de la FAF comme cela se faisait bien du temps de Rabah Saâdane et de Abdelhak Benchikha. Et là, il est évident que des avis fusent de partout pour expliquer cet état de fait. De mauvaises langues ont remarqué que c’est normal du fait que les deux ex-coachs des Verts sont algériens et donc facilement manipulables quant à l’actuel c’est un Franco-Bosniaque connu pour être très difficile à manier en la matière.
D’autres, par contre, pensent que c’est plutôt la situation actuelle des Verts qui n’est plus intéressante pour le premier boss de la FAF.
Les Verts sont éliminés de la course à la Can 2012 et donc point de pression. Une nouvelle étape est ouverte et le premier match de la prochaine échéance du Mondial 2014, sera entre le 1er et le 5 juin prochain en Algérie pour le premier match du Groupe H avec un certain Algérie-Erythrée ou Rwanda.
Faut-il aussi rappeler cet épisode du stage de Marcoussis où des joueurs n’ont pu avoir leur visa à temps alors que d’autres ont reçu leurs convocations dans leurs anciens clubs?…
Pour preuve, cette fois-ci et lors de la réunion des membres du bureau fédéral de jeudi dernier, le coach des Verts, Vahid Halilhodic était bel et bien présent. Ce dernier a donc exposé les grandes lignes de son programme pour les échéances et objectifs prioritaires à savoir la CAN 2013 et le Mondial 2014. Il a en outre promis une grande équipe nationale pour atteindre ses objectifs. Quant à l’histoire d’un coach adjoint algérien auprès de Halilhodzic et celui d’un nouveau directeur technique national (DTN), les membres du bureau fédéral prennent tout leur temps…!
C’est donc le plus légitimement que l’on se pose la question de savoir ce qui fait que la FAF observe un tel mutisme surtout en ce qui concerne les questions liées au développement du football national. Il est remarquable que rien n’est intervenu sur le plan pratique en matière de formation.
L’Equipe nationale A ne fait plus recette. L’Equipe nationale olympique doit effectuer un stage de préparation à partir de dimanche prochain, mais point de liste de joueurs convoqués sur le site de la FAF et encore moins la moindre ligne sur ce stage.
La meilleure, c’est qu’au moment où le président de la Ligue nationale de football professionnelle et les présidents des clubs de L1 et L2 revendiquent certains droits et la concrétisation de certaines promesses de la part de qui de droit, la FAF demeure toujours muette.
On est désormais bien loin de ces entrées fracassantes du président de la FAF à l’orée d’une nouvelle saison…
