C’est aujourd’hui, 1er septembre, que l’équipe nationale prendra son envol pour la capitale tanzanienne, Dar Essalam, où elle affrontera la sélection locale samedi prochain.
Les Verts ont été regroupés, faut-il le rappeler, tout le long de cette semaine au Centre des équipes nationales de Sidi Moussa, choisi par la FAF et le sélectionneur national, Vahid Halilhozidc, pour éloigner les joueurs de toute pression. Le coach des Verts avait auparavant inspecté d’autres installations, à savoir, le centre et l’hôtel militaire de Béni Messous, en plus du stade Mustapha-Tchaker de Blida.
Halilhozidc a décidé de ne pas s’entraîner au stade de Blida, considérant qu’il n’est pas encore prêt pour accueillir la sélection nationale, alternant de ce fait entre des séances au stade de Béni Messous et au centre de Sidi Moussa qui dispose d’un stade de réplique en tartan. Le coach des Verts est relativement satisfait du travail accompli par les joueurs qui ont sacrifié une occasion religieuse comme l’Aïd El Fitr. Ils ont qu’ils pouvaient pour être prêts àce rendez-vous face à la Tanzanie, même s’ils savent que leur mission reste très difficile. Le déplacement à Dar Essalam s’est fait à bord d’un avion spécial vu qu’il n’y a pas de vol direct vers cette destination. L’EN a été mise dans les meilleures conditions possibles et les joueurs n’ont pas à se plaindre. La sélection se présentera avec un bon moral, surtout qu’elle n’a rien à perdre vu qu’elle est pratiquement éliminée de cette compétition. Le sélectionneur des Verts a été clair et a avoué qu’il faudra faire bonne figure lors de cette rencontre et revenir avec la victoire qui permettra aux Fennecs de se reprendre, après la défaite humiliante face aux Lions de l’Atlas du Maroc qui a laissé les fans des Verts sous le choc, d’autant plus qu’il s’agissait d’un derby qu’il ne fallait pas perdre.
Par Anouar M.

Coup-franc direct
Au nom de la légitimité historique !
L’ancien joueur de l’équipe du FLN et ancien sélectionneur national, Rachid Makhloufi, est sorti de son mutisme ces derniers temps pour donner son avis sur l’intention de Madjer de présenter sa candidature au poste de président de la FAF. Makhloufi ne souhaite pas que la star algérienne des années quatre-vingts soit à ce poste administratif, indiquant que sa place est sur le terrain. Ainsi, il lui avouera qu’il ne faut pas penser à présider à la FAF, cela n’est pas de son ressort. Makhloufi pense, sans doute, qu’il peut conseiller Madjer au nom de la légitimité historique, alors qu’il est libre de prendre la décision qui lui plaît. Il n’est pas jeune pour ce poste, puisqu’on a vu d’ anciens joueurs prendre ce genre de responsabilités et bien s’en sortir. Madjer ne sera pas le premier donc à se jeter dans la bataille et tenter de prendre ce poste. Makhloufi se devait plutôt de l’encourager à aller de l’avant, car le football algérien a besoin de toutes les compétences et Madjer, tout comme les autres anciens joueurs, devront avoir un rôle à jouer pour extirper le football de ces profondeurs et tenter de lui donner un coup de fouet, surtout qu’il connaît tous les rouages. L’essentiel est qu’on doit le laisser choisir son destin et ne pas intercéder en faveur de quiconque.
Par Anouar M.