Equipe Nationale: quatre ans après, la FAF retourne à l’option d’un sélectionneur étranger

Equipe Nationale: quatre ans après, la FAF retourne à l’option d’un sélectionneur étranger

En décidant de lancer un appel à candidature pour trouver un successeur étranger à Abdelhak Benchikha, démissionnaire, la fédération algérienne de football (FAF), revient ainsi à cette option, quatre ans après  le passage du Français Jean Michel Cavalli (mai 2006-août 2007), dernier technicien étranger en date à diriger la barre technique de l’Equipe nationale.

Abdelhak Benchikha, qui a rejoint les Verts au mois de septembre 2010, a démissionné, à l’issue de la défaite concédée face au Maroc (4-0) à Marrakech le 4 juin dernier, pour le compte de la 4è journée (Gr D) des éliminatoires de la CAN-2012.

Un revers lourd de conséquence, puisqu’il place l’Algérie dans une position défavorable, en vue d’une qualification pour la CAN-2012, dont la phase finale aura lieu au Gabon et en Guinée-Equatoriale.

« En tenant compte de l’échec de l’option d’un coach local, en dépit des moyens nécessaires à une gestion optimale de l’Equipe nationale, la FAF, a privilégié désormais, le recrutement d’un staff technique de haut niveau international », avait indiqué la FAF à l’issue de la réunion de son Bureau Fédéral, mercredi.

De Lucien Leduc à Jean Michel Cavalli

Le premier technicien étranger à avoir assuré les destinées techniques de l’Equipe nationale, était le Français Lucien Leduc, qui a dirigé l’Algérie entre la période de novembre 1966 à janvier 1969.

Celui qui avait permis à l’AS Monaco de remporter ses cinq premiers trophées professionnels (trois championnats et deux coupes), reste l’entraîneur étranger qui a fait long feu à la tête des « Verts », plus que tous les autres coachs jusqu’à présent.

Cinq années après, c’est le Roumain Valentin Makkri, qui devient sélectionneur, succédant à l’Algérien Said Amara. Makkri a dirigé les Verts de février 1974 jusqu’au juin 1975.

En septembre 1979, la barre technique de la sélection nationale est confiée de nouveau à un étranger, en l’occurrence le Yougoslave Zdravko Rajkov, en duo avec l’Algérien Khalef Mahieddine.

Sous la houlette de Rajkov-Khalef, l’Algérie a pu atteindre la finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-1980, qui s’est déroulée au Nigeria, avec une défaite sur le score de (3-0) devant le pays hôte.

Une année après leur arrivée, Rajkov-Khalef, quittent la barre technique de la sélection. En juillet 1981, l’instance fédérale, décide de nommer le Russe Guennadi Rogov, à la barre technique, avec comme adjoints Mohamed Maouche et Rabah Saâdane. Sous la houlette de ce trio, la sélection algérienne a connu l’âge d’or de son histoire avec une première qualification pour la Coupe du monde 1982, qui s’est disputée en Espagne, avant de céder sa place à Mahieddine Khalef (mars 1982- août 1982), qui a dirigé les coéquipiers de Rabah Madjer en terre ibérique.

Au mois d’octobre 1986, le technicien russe Guennadi Rogov revient chez les Verts, mais en solo. Avec lui, l’Algérie décroche la 3è place à la CAN-1988 au Maroc. Il quitte le navire de la sélection en mars 1988. La piste roumaine revient en la personne du technicien, Mircea Radulescu, qui a été nommé en tant qu’adjoint de l’Algérie Abdelghani Djadaoui.

Les deux techniciens ont travaillé ensemble de septembre 2000 jusqu’au février 2001.

Deux ans plus tard (janvier 2003), Mohamed Raouraoua, alors président de la FAF, désigne le Belge Georges Leekens en tant que coach national, succédant ainsi à Hamid Zouba.

Même s’il avait signé un contrat qui courait jusqu’en 2004, Leekens décide de quitter la sélection, après qu’une séparation à l’amiable fut trouvée avec la FAF. L’ancien entraîneur du RSC Anderlecht (Div 1 belge) est resté pendant six mois seulement à la tête de la barre technique, avec à la clé une qualification pour la phase finale de la CAN-2004, en Tunisie.

En Avril 2004, un autre Belge débarque chez les Verts, il s’agit de Robert Waseige. Après douze mois en tant que sélectionneur, la FAF décide de mettre fin au contrat de Waseige, après la défaite subie à Annaba, devant le Gabon (0-3), en match comptant pour les compétitions jumelées (Mondial-CAN 2006).

Le bilan de Waseige ne comporte aucune victoire, avec quatre nuls et trois défaites dont deux officielles.

Enfin, le Français Jean Michel Cavalli est le dernier technicien en date à prendre en charge les destinées techniques de l’Equipe nationale, et cela entre la période de mai 2006 et août 2007.

La FAF a décidé de limoger Cavalli, puisque le Français a échoué dans sa mission de qualifier l’équipe nationale à la CAN 2008 au Ghana, dont c’était l’objectif principal.

L’Algérie avait terminé les qualifications dans le groupe 8, en seconde position (8 pts), derrière la Guinée (11 pts) de Robert Nouzaret, et qui s’est qualifiée pour le rendez-vous ghanéen.

Plusieurs noms sont évoqués par la presse locale, pour succéder à Abdelhak Benchikha, entre autres les techniciens français Claude Leroy, Philippe Troussier, Gérard Gili, ainsi que le Bosnien Vahid Halilhodzic