Il faut dire que l’information relative à la délocalisation du match Mali-Algérie comptant pour la deuxième journée du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2014 prévu au Brésil avait fait couler beaucoup d’encre.
Nombreux sont ceux qui s’étaient résignés à voir ce match être domicilié à Bamako, la capitale malienne, même si les derniers événements sécuritaires qui se sont pro- duits dans ce pays ne pouvaient instaurer un climat de confiance et d’optimisme. Et tout le monde attendait avec impatience la décision de la FIFA qui est tombée finalement mardi en soirée. C’est-à-dire que cette importante rencontre qua- lificative pour le Mondial ne se jouera pas à Bamako, mais dans un pays proche du Mali. Il est certain que Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, est la mieux placée pour abriter cette rencontre. Par conséquent, les Algériens peuvent ainsi se déplacer en toute sécurité.
Là, il faudra mettre en exergue le rôle joué par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avait demandé aussitôt à la FIFA de délocaliser cette rencontre en présentant un dossier en béton. Maintenant, les Verts peuvent préparer comme il se doit cette rencontre du 2 juin, à Blida, contre le Rwanda, qui doit arriver aujourd’hui à Alger. Halilhodzic a soumis son groupe à un travail intensif sous la férule du préparateur physique Cyril Moine. Tout s’est déroulé dans la bonne humeur mê-me si Boudebouz n’a pas encore repris le chemin des entraînements.
Il ne pourra le faire qu’aujourd’hui. Il pourrait être utilisé comme «joker» par Halilhodzic. Toujours est-il, la grande majorité des joueurs était présente aux dernières séances d’entraînement. Ce qui montre la grande envie des joueurs de réussir leur entrée dans ces éliminatoires face au Rwanda. De plus, il faudra mettre en exergue la présence du président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Il s’était déplacé pour s’enquérir des conditions de préparation du groupe, mais aussi, peut-être, pour leur communiquer l’information relative à la délocalisation de la rencontre Mali-Algérie.
Il est certain que cette rencontre est jugée très importante pour le groupe H, puisque le Mali, classé troisième lors de la dernière CAN organisée conjointement par le Gabon et la Guinée équatoriale, est considéré comme le favori du groupe, même si le départ du Français Alain Giresse de la barre technique va laisser des séquelles. Mbolhi a montré qu’il est prêt pour prendre sa place ainsi que Kadir, Bouzid, Carl Medjani, Guedioura, Lacen, Feghouli , Hachoud, Djebbour, Mesbah, Soudani. Il est certain que le coach national aura l’embarras du choix pour composer son «onze» qui sera opposé ce samedi, 20h30, face au Rwanda, qui vient de perdre ses deux matches amicaux contre respectivement la Libye (2-0) et la Tunisie (5-1).
En football, cependant, les résultats techniques des matches amicaux comptent pour des prunes. D’où la nécessité de rester vigilant de bout en bout lors du match officiel. D’ailleurs, Halilhodzic avait eu pour réflexe de superviser les matchs du Rwanda. On avait même dépêché Tasfaout pour «espionner» cette équipe rwandaise. Donc, rien ne sera laissé au hasard. Notons qu’aujourd’hui, à 11h, à la salle des conférences du stade du 5-Juillet, Halilhodzic organisera son habituelle conférence de presse. Il sera question de la préparation de l’équipe aux matches du Mondial et de la CAN qui attendent les Verts, mais aussi la délocalisation du match Mali-Algérie.
Hamid Gharbi