Equipe nationale: Madjer poussé vers la sortie ?

Equipe nationale: Madjer poussé vers la sortie ?

 Le sélectionneur national, Rabah Madjer, est tout proche de rendre le tablier ou plutôt de quitter les Verts, surtout après la dernière défaite en match amical face au Portugal sur le score sans appel de (3/0).

Par Mahfoud M.

Même si ce dernier avait déclaré en conférence de presse que son avenir à la tête de l’EN n’est pas à l’ordre du jour, il faut savoir que le bureau fédéral a déjà engagé le débat pour le destituer et une réunion est prévue dans les prochaines heures pour lui signifier sa fin de mission. La série de contreperformances durant les derniers matchs amicaux disputés par la sélection, ainsi que ses propos jugés déplacés lors de la conférence de presse qui avait précédé le match face aux Lusitaniens sont des raisons suffisantes qui inciteraient les responsables de la FAF à lui délivrer le bon de sortie. Il faut savoir que le sélectionneur des Verts avait voulu prendre à témoin les journalistes portugais en leur demandant de répercuter la pression qu’il subie dans son pays. «Trouvez-vous normal qu’on veuille destituer un entraîneur juste parce qu’il a perdu des matchs amicaux et qu’il n’a joué jusqu’à maintenant aucun match officiel ?», avait-il déclaré. Toutefois, ce qui inquiète le plus les responsables de la Fédération ainsi que les puristes de la balle ronde algérienne, c’est le fait que la sélection nationale n’a, désormais, aucune identité, ni aucun fond de jeu. Face au Portugal, les Verts sont passés complément à côté en ne réussissant même pas à enchaîner trois passes consécutives. Le courant ne passe plus aussi entre le coach et ses joueurs, surtout avec cette déclaration de Medjani qui a avoué que l’équipe ne joue désormais plus comme à l’époque de Halilhodzic ou Gourcuff. Seule chose qui inquiète les dirigeants de la FAF, c’est le fait qu’ils devront indemniser Madjer qui est lié par contrat, même si nous apprenons qu’une clause avait été signée où l’entraîneur national n’aura droit qu’au remboursement de deux mensualités, soit 800 millions dans son cas.

M. M.