Les Verts de Halilhodzic pensent assez sérieusement à leur prochain stage au Centre Technique national de Sidi-Moussa et qui sera ponctué par deux matches amicaux contre la Tunisie (le 12 novembre) et le Cameroun (le 15 novembre).
La Tunisie de Trabelsi avait réussi, comme on le sait, sur le fil, à se qualifier pour la phase finale de la CAN 2012 qui sera organisée conjointement par le Gabon et la Guinée équatoriale grâce à l’égalisation des Tchadiens, en fin de partie, contre le Malawi (2 à 2). Par conséquent, ce match amical contre la Tunisie, à chaque fois reporté, sera, le moins que l’on puisse dire, très instructif pour les poulains d’Halilhodzic qui sont en train de remonter la pente grâce à leurs deux derniers bons résultats contre la Tanzanie (1-1) et la République centrafricaine (2-0). C’est ainsi que les Verts ont fait un bond assez significatif, puisqu’ils sont classés à la 35ème place sur le plan mondial et quatrième sur le plan africain, juste derrière la Côte-d’Ivoire (1ère), l’Egypte (2ème), le Ghana (3ème). L’Algérie devance des équipes nationales comme le Cameroun, le Nigéria, le Maroc ou l’Afrique du Sud. Par conséquent, même s’il s’agira d’un match amical contre la Tunisie et le Cameroun, les résultats de ces matches (étant officiels) seront pris en ligne de compte. Les nôtres, qui ont montré une certaine métamorphose devant la République centrafricaine, vont tenter de bien fructifier cette belle embellie, constatée depuis que l’équipe est drivée par le Bosnien Halilhodzic. Ces deux rencontres amicales pourraient se jouer au stade Mustapha-Tchaker qui vient de rouvrir ses portes à l’occasion du match de Ligue 2 entre l’USMB et l’ES Mostaganem (1-1). Halilhodzic, en quête de
«sang neuf», a l’intention de faire venir de nouveaux joueurs, à l’image de Benamara du CA Batna.
Ce qui est sûr est qu’il ne s’en privera pas s’il lui arrive de voir de bons joueurs, même s’ils sont encore inconnus au bataillon comme ce fut le cas pour Bounedjah le Harrachi. Cette façon de voir les choses ne peut que faire l’unanimité, surtout que désormais aucun joueur de l’ENA ne se sentira comme un titulaire indétrônable et ce, quelle que soit la forme du moment. Le changement est déjà perceptible. Il faut persévérer dans cette voie.

HAMID GHARBI