Vous êtes venu attendre vos coéquipiers à l’aéroport. Cela veut-il dire que vous étiez impatient d’aborder le dernier virage avant le match face à l’Egypte ?
Oui, vous pouvez le dire, mais je dois vous préciser que dans un premier temps, je devais rentrer à Alger pour passer deux ou trois jours avec la famille et j’ai eu l’accord de M. Saâdane, puis j’ai décidé de rester car un match de cette importance mérite un sacrifice en plus.
Vous avez sûrement entendu parler des larmes de M. Saâdane en conférence de presse…
Oui et c’est normal qu’un être humain ait peur pour sa famille. Toutefois, ce que je n’ai pas accepté, ce sont les réactions des Egyptiens qui ont vite conclu que Saâdane avait peur d’eux. Sur le terrain, on va leur montrer qui aura peur de l’autre car ce sont les joueurs qui vont lutter sur le terrain, pas l’entraîneur.
Allez-vous rester au Nacional Madeira ?
Une chose me retient dans ce club : l’envie de jouer la Coupe de l’UEFA. Ils m’ont proposé de racheter mon contrat au Benfica, mais j’ai préféré réfléchir car je ne suis pas sûr de rester à 100%.
Si vous pensez partir, c’est que vous avez des contacts ?
Certainement. Mon agent m’a parlé d’intérêt de clubs portugais et français.
Peut-on connaître le nom de ces clubs ?
Pas pour le moment car il n’y a pas eu encore des contacts officiels. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’en France, il s’agit de clubs de L1, l’un du milieu du tableau et un autre qui joue les premiers rôles.