Aligné d’entée samedi contre l’Arménie au poste de meneur de jeu, le milieu de terrain de Granada, Yassine Brahimi, a bien saisi cette opportunité pour confirmer sa belle forme actuelle.
Au top physiquement, Brahimi a rayonné tout au long de la partie, réussissant à donner beaucoup de bons ballons à ses coéquipiers de l’attaque. Excellent dribbleur et bon distributeur, il a donné du fil à retordre à la défense arménienne qui a eu du mal à le stopper.
D’ailleurs, sur plusieurs de ses incursions, les défenseurs arméniens ont été obligés d’utiliser des moyens antisportifs pour ne pas le laisser s’approcher des bois gardés par Roman Bezerovski. Motivé et sûr de lui, l’ex-joueur du Stade Rennais a été sans conteste le meilleur homme sur le terrain, tant il a dominé adversaires et partenaires, sa touche de balle et ses passes millimétrées ont donné beaucoup de solutions à l’attaque algérienne.
Son positionnement derrière les attaquants a apporté beaucoup de vélocité dans le jeu des Verts. A chaque accélération de sa part, il y avait danger dans la défense arménienne. Très adroit et bien concentré, on sentait le joueur motivé et déterminé, voulant montrer ce dont il est capable. Tous les observateurs ont été unanimes à reconnaître l’excellente performance du joueur de Granada.
Public
Lorsque Brahimi est sorti à la 62’ pour être remplacé par Medjani, le public algérien, qui s’est déplacé à Sion, s’est levé comme un seul homme pour applaudir le joueur algérien. Une forme de reconnaissance des supporters algériens qui ont été satisfaits du rendement au milieu de terrain. On savait que Brahimi avait des qualités techniques extraordinaires, mais le joueur n’arrivait pas encore à exploser en EN. Le match qu’il a fait samedi face à l’Arménie va certainement lui donner de la confiance, et surtout lui permettre de prendre conscience de ses grandes possibilités.
Belgique
Hier, lors de la séance de décrassage effectuée sur le terrain de Merrin, pas très loin de la résidence des Verts, le sélectionneur national a eu une discussion en aparté avec Brahimi où les deux hommes ont longuement discuté. Le coach des Verts, qui veille au moindre détail, a donné l’impression qu’il est en train de préparer son joueur pour jouer le premier match du Mondial.
Halilhodzic se projette déjà sur la Coupe du monde, comme il l’a bien signifié lors du point de presse tenu après la victoire contre l’Arménie, en indiquant clairement que les deux matches amicaux programmés en Suisse sont des tests révélateurs pour lui afin de choisir le onze type sur lequel il misera lors du premier match du Mondial prévu le 17 juin à Bello Horizonte contre la Belgique. La belle forme affichée par Brahimi est un gage d’assurance pour Halilhodzic qui tient une carte offensive importante qui peut constituer la solution idéale pour l’EN algérienne lors de la Coupe du monde.
K. H.
Pour le poste de gardien n°1: Halilhodzic maintient le suspense
Même si Zemmamouche a été titularisé samedi contre l’Arménie, le sélectionneur national n’a pas encore tranché sur le gardien numéro un qui gardera les bois des Verts au Mondial. Certes, le portier usmiste n’endosse pas la responsabilité du but qu’il a encaissé contre la Roumanie, mais toujours est-il que les choses demeurent encore floues pour le poste de numéro un. Pour le second match de ce mercredi, c’est Mbolhi qui sera titularisé pour voir son niveau et situer sa forme actuelle.
Le portier du CSKA Sofia, qui n’a pas joué depuis le match Burkina Faso-Algérie disputé le 12 octobre passé à Ouagadougou, c’est là une belle occasion de montrer ce dont il est capable et surtout gagner de la confiance après avoir perdu sa place de numéro un au profit de Zemmamouche lors des trois dernières rencontres disputées par les Fennecs. L’ex-gardien du Gazelec d’Ajaccio doit sortir le grand jeu et surtout assurer bien ses bois, s’il veut convaincre le sélectionneur national. Ce dernier, qui a donné la chance à Zemmamouche contre l’Arménie, va donner une chance à Mbolhi.
K. H.
