Dans le sport, il y a toujours quelque chose qui provoque. Il y a ce bon et ce mauvais spectacle, il y a aussi ces réactions qui naissent avant et après la rencontre.
C’est fou ce que le sport secoue, perturbe, calme les esprits et fait aussi rêver. Pas de répit pour les supporters. En fait, c’est comme cette mécanique qu’il faudrait surveiller de très prés afin de ne pas perdre la chaîne de distribution au démarrage ou avant.
Le football, c’est qu’il ne s’arrête jamais.
C’est un peu ce bout de déception qui frappe de plein fouet, les supports algériens à quelques jours du match face au Bénin et ce, suite à la non convocation de Boudebouz.
Lui qui était pressenti par le sélectionneur comme cheville ouvrière de l’équipe. Alors pourquoi cette «élimination précoce ?» Personne ne connaît le ou les motifs… Nous avons le droit de tout savoir… Ce n’est pas un produit dont la péremption est arrivée à terme… Cela suffit, nous sommes aussi concernés…
Qui gère quoi, qui décide de quoi dans ce sport qui tue la communication, pour qui nous prennent-ils ? Sélectionneur ou pas, il doit livrer sa version… Voilà une brochette de réactions sélectionnées parmi tant d’autres qui s’amplifient chaque jour d’avantage.
Cette mise à l’écart doit avoir ses origines, «une bête féroce » qui ne veut pas le voir évoluer sur le terrain pour des raisons qui sont loin d’être connues.» Sur ce plan, il ne faut pas rêver. Sauf si l’intéressé secoue un jour, le cocotier, lui qui voyait en ce sélectionneur le mot de passe de la réussite des Verts.
La réaction de Kaci Saïd à un confrère est aussi interrogative : «Je n’ai pas les éléments en ma possession pour pouvoir me prononcer sur la non convocation de Boudebouz. Il n’y a que l’entraîneur national qui peut vous donner les véritables raisons de cette mise à l’écart.
Je ne sais pas exactement, s’il s’agit d’un truc d’ordre disciplinaire ou footballistique, ce qui m’étonne en revanche, il n’y a pas longtemps, j’ai lu un entretien de ce même joueur qui ne tarissait pas d’éloges sur Halilhodzic, en affirmant que l’Algérie a de la chance d’avoir un entraîneur de la trempe de Vahid.
Qu’est-ce qui a bien pu changer ?
Ce n’est pas n’importe quel joueur qui peut s’imposer en Ligue 1 française. Il a du talent et de la qualité, peut-être qu’il ne rentre pas dans les plans du sélectionneur national, c’est une éventualité très plausible. Il y a des zones d’ombre dans cette histoire si les arguments techniques n’ont pas convaincu tout le monde lors de la dernière CAN, les prétextes disciplinaires non encore révélés ne semblent pas aussi solides pour se passer des services d’un joueur en forme, à même d’apporter plus de concurrence dans le groupe des Verts et même un plus à la sélection.
C’est aussi, l’avis de plusieurs spécialistes avides de connaître les véritables raisons de cette non sélection. » Ailleurs, ça continue, on attend des éléments de réponse à même de convaincre. «74 % des Algériens le soutiennent». Un journal rapporte que «sur les réseaux sociaux et les sites internet spécialisés, on parle même d’injustice et d’ingratitude envers un Algérien qui a tourné le dos à la France, à l’âge de 19 ans, et qui n’a pas hésité un seul instant à répondre favorablement à l’appel du pays, alors qu’il était un titulaire indiscutable avec son ami Yacine Brahimi en équipe de France Une chose est sûre : la non convocation du milieu de terrain du FC Sochaux Montbéliard, Ryad Boudebouz, pour la prochaine empoignade des Verts face au Bénin ne fait pas l’unanimité au sein des fans de l’EN, et maintenant qu’en pense Boudebouz ?
Il s’est exprimé dans un journal sportif algérien et ce, à l’occasion d’une interview, voilà la version : «Ça fait mal de choisir son pays d’origine à 19 ans, tourner le dos à la France, et trois ans après, on vient me traiter comme une m…
Ça fait très mal, sincèrement, rien que d’y penser, je deviens malade.
Mais soyez sûrs, je ne regretterai jamais mon choix pour l’Algérie. C’est un manque de respect. Après, ce n’est pas parce que je n’ai pas été convoqué pour ce match que je vais tourner le dos à l’Algérie. Je suis encore jeune, je sais ce que je dois faire pour y revenir…» et d’ajouter, «si le coach ne veut pas me sélectionner, il faut cesser de m’évoquer des prétextes pourris.
Je n’ai pas joué un match depuis huit mois en sélection, donc, il faut arrêter de trop me cibler à chaque fois.»
Décidément, l’absence de communication, de transparence dans de pareilles situation ne peuvent malheureusement faire avancer les choses.
Le contraire s’imposera, et avec lui, toute une équipe, voire les supporters qui finiront un jour par être plus qu’exigeants qui ne le sont aujourd’hui. Alors le faite d’associer la communication et le marketing sportif ne se portera que mieux.
H. Hichem
