Par Kamel Mohamed
Les déclarations de Zetchi sur le futur sélectionneur national l’ont discrédité et mis en conflit avec des membres du bureau fédéral. Zetchi qui avait décidé de négocier en solo avec des entraineurs étrangers, avait provoqué le courroux des membres du bureau fédéral et de la direction technique nationale, auxquels il n’a voué aucun respect, selon des membres du BF. Zetchi avait promis de consulter les membres de son bureau ainsi que la DTN avant de recruter le nouveau sélectionneur national. Selon des membres du BF, Zetchi a failli à ses engagements. Pis encore, ses deux vice-présidents, Rebbouh Haddad et Bachir Ould Zmirli, n’ont pas admis leur mise à l’écart, estimant qu’ils devaient être associés aux négociations ou tout au moins être informés des contacts du président de la FAF avec des techniciens étrangers. A partir de là, un climat de suspicion s’est installé à la FAF et pourrait nuire à l’équipe nationale et à Belmadi. Des membres du bureau fédéral tentent à présent de placer leurs poulains ou protégés au sein du staff de l’équipe nationale. Or, Belmadi est appelé à changer tous les membres de son staff (technique et administratif) afin de repartir sur de nouvelles bases et marquer une rupture avec l’ancienne équipe, synonyme des échecs successifs de l’équipe nationale. Cela est loin d’être une tâche facile du fait des mauvaises habitudes qui se sont installées à la FAF, laquelle souffre de plus en plus de l’inexpérience de son président. En ce sens, Belmadi ne sera pas protégé. Au contraire, il est appelé à s’imposer et ne pas compter sur la FAF. Cette situation tend à s’aggraver davantage en raison du conflit FAF – LFP qui est en train de couver et qui risque d’éclater dès le coup d’envoi de la nouvelle saison.
En somme, c’est pour toutes ces raisons que Belmadi a exigé la mise en place d’un staff élargi, ce qui lui permettra d’éliminer tous les éléments parasites autour de l’équipe nationale. Une mission extrêmement difficile et risquée pour Belmadi.
