Équipe nationale, Àqui profite le bras de fer Raouraoua-Halilhodzic ?

Équipe nationale, Àqui profite le bras de fer Raouraoua-Halilhodzic ?
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Assurément, tout ce qui se passe dans la maison de la sélection nationale n’est pas fait pour faire les affaires de cette dernière à six mois du Mondial brésilien.

En effet, le bras de fer engagé entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, commence à prendre d’autres proportions.

Les choses pourraient aboutir à un divorce entre les deux parties, tellement le fossé entre eux ne cesse de s’élargir depuis quelques temps, notamment depuis le weekend passé qui a vu les deux hommes s’attaquer mutuellement par des déclarations par médias interposés. Cela a poussé les observateurs à s’interroger si Raouraoua et Halilhodzic ne sont pas en train de nuire à la sélection nationale.

Le moment aurait plutôt été pour la concentration afin de réunir le maximum d’atouts au profit des coéquipiers de Madjid Bougherra, qu’attend un challenge très important sur les terres brésiliennes, puisqu’il sera tout simplement là bas de passer le premier tour de la compétition pour la première fois dans l’histoire du football algérien.

Il faut dire que le président de la FAF, a été touché dans son orgueil, après le démenti du technicien bosnien à propos de l’existence d’une date butoir pour la prolongation de son contrat.

Une déclaration qui a fait beaucoup de mal à Raouraoua, puisque l’annonce de cette date était faite par ses soins la veille devant un parterre de journalistes. C’est à croire que l’homme est même capable d’aller jusqu’au bout de son bras de fer avec le technicien bosnien en décidant tout simplement de le renvoyer six mois avant l’expiration de son contrat.

Certains diront qu’une telle décision coûterait cher à la trésorerie de la FAF. Une question qui ne donne pourtant aucun souci à l’homme fort du football algérien qui se montre disposé à payer les six mois restants dans le contrat de l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, soit environ 700 000 euros.

Il est vrai, la trésorerie de la première structure footballistique algérienne affiche une bonne santé financière depuis quelques années, grâce notamment à une bonne politique de marketing lui ayant permis de s’offrir plusieurs sponsors, de surcroît, avec des contrats juteux.

H. S.