La situation à laquelle se trouvent confrontés certains établissements de santé publique qui relèvent de l’EPSP d’Ouled Farès (wilaya de Chlef) n’est guère rassurante. C’est le secrétaire du bureau de wilaya du syndicat des paramédicaux (SAP), Hocine Kerfi, qui l’a fait savoir à la fin de la semaine écoulée. Selon lui, la gestion administrative de ces établissements par certains gestionnaires ne répond aucunement à la bonne marche de l’ensemble des services des mêmes établissements. Bien au contraire, elle se répercute chaque fois négativement sur la santé des malades. Même les professionnels de la santé publique qui exercent dans ces structures trouvent d’énormes difficultés pour accomplir leur mission, car il s’agit de problèmes administratifs qui durent depuis longtemps et auxquels les solutions ne sont toujours pas trouvées. Le manque flagrant de capacité en matière de gestion chez certains responsables qui y occupent des postes administratifs importants demeure parmi les difficultés à l’origine d’une dérive remarquée de ces institutions.
Ce sont ces situations qui ont poussé, il y a quelques jours, certaines sages-femmes qui exercent à la polyclinique de Bouzghaïa à prévoir d’entrer en grève illimitée pour protester contre ce qu’elles endurent au sein de leur établissement. “Manque de communication, affectations anarchiques des personnels et marginalisation de certains cadres à la hauteur d’assumer parfaitement leurs responsabilités demeurent parmi les entraves auxquelles nous sommes régulièrement confrontés. C’est pour ces raisons justement que nous interpellons, une nouvelle fois, le directeur de la santé de wilaya afin de dépêcher une commission d’enquête qui fera toute la lumière sur les lieux”, demande le syndicaliste du SAP qui compte aller plus loin, dans le cas où son appel ne serait pas pris en considération.
AHMED CHENAOUI
