Les envois de fonds des travailleurs migrants algériens ont reculé à nouveau, selon les dernières statistiques diffusées par la Banque mondiale.
Sur le site web de cette institution multilatérale, il est indiqué que les transferts d’argent des Algériens établis à l’étranger se chiffraient à 40,974 millions de dollars à fin 2012, contre 71,400 millions de dollars à fin 2011.
Les Indicateurs du développement dans le monde que vient de publier la Banque mondiale sur son site fait apparaître une tendance à la baisse de la courbe des transferts de capitaux des travailleurs migrants algériens.
Les Marocains établis à l’étranger font mieux que les migrants algériens et ont envoyé, en 2012, 64,152 millions de dollars à leur pays d’origine. Les Tunisiens arrivent en appendice avec, au tableau, 18,439 millions de dollars envoyés en 2012 vers leur pays.
La Banque mondiale classe les envois de fonds en tant que transferts privés courants des travailleurs migrants résidant dans leur pays d’accueil depuis plus d’un an, quel que soit leur statut en matière d’immigration, vers des bénéficiaires dans leur pays d’origine.
Faut-il préciser dans la foulée que les estimations du personnel de la Banque mondiale sont basées sur les données de la balance des paiements du Fonds monétaire international (FMI). Les transferts des migrants sont définis comme étant la valeur nette des migrants devant rester dans le pays d’accueil pendant plus d’un an qui est transférée d’un pays à un autre lors de la migration.
Ali Ben Mohamed
