Environnement urbain et sécurité publique ,Les hommes en uniforme s’impliquent

Environnement urbain et sécurité publique ,Les hommes en uniforme s’impliquent

Les métropoles algériennes ont fini par connaître une vie nocturne digne de ce nom.

Les grandes agglomérations urbaines algériennes, notamment Alger, connaissent une douce quiétude à la faveur de la saison estivale qui tire à sa fin. En effet, barrages et contrôles routiers, fixes et volants, patrouilles des forces de sécurité, dispositifs de surveillance sur les grands axes routiers, protection permanente des sites balnéaires, reconnaissances aériennes… sont désormais maintenus quotidiennement. A croire que le fameux plan Delphine déclenché au début de l’été se poursuit de plus belle à l’approche de l’automne. En fait, le commun des citoyens ressent une discrète et rassurante présence policière qui l’encourage à vaquer à ses occupations le plus sereinement possible. En fait, les milliers d’hommes en uniforme n’ont jamais quitté leur treillis, même au plus fort de la canicule de cette saison estivale. Leur principale mission consistant à assurer la paix et la sauvegarde, 24h/24h, de la République. Ils auront occupé par milliers le terrain à l’échelle du territoire national, tous corps de sécurité confondus. Leur remarquable efficacité aura particulièrement été éprouvée à la faveur du week-end dernier, lors des fructueuses opérations de ratissage qui avaient ciblé les reliefs escarpés des monts de Djerrah, dans la wilaya de Boumerdès, sinon les vallées luxuriantes de la vaste wilaya de Boumerdès et qui ont abouti à la neutralisation d’une dizaine de terroristes. Alors que l’action de l’armée se poursuivait dans les maquis, les forces de sécurité ont alors hermétiquement bouclé le périmètre et les accès des grandes villes, particulièrement côtières. Ce qui dénote de la parfaite coordination entre les différents corps de sécurité engagés.



Le déploiement des représentants de l’ordre est également salué du fait du rôle décisif qu’ils jouent afin de donner à nos grandes cités un visage amène. Que ce soit à Alger, à Sétif, à Annaba ou Constantine, pour ne citer que ces exemples, ces métropoles ont fini par connaître une vie nocturne digne de ce nom.

Des familles préfèrent alors quitter le confinement casanier pour profiter des joies du plein air, sur les aires des parcs de loisirs ou celles du shoping sur les grands boulevards. Ainsi, le quartier populaire de Bab El Oued, à Alger, voit encore l’avenue Colonel Lotfi vibrer au rythme des défilés noctambules. Idem pour les autres secteurs d’Alger-Centre, notamment au niveau du Cadix où les magasins sont ouverts jusque tard dans la nuit. Bien que le quartier Ben M’hidi semble encore échapper à cette animation nocturne, car il commence à devenir désert dès 18 heures. Cette révolution dans les habitudes de sorties des Algérois est rendue possible grâce à la constance de ces hommes de l’ombre.

L’avènement de moyens de transport inédits comme le métro ou le tramway aura pour sa part accéléré cette transformation du mode de vie des Algérois. Ils sont, de même que les mosquées, les marchés et les transports en commun classiques sous «bonne escorte».

A ce dispositif s’ajoute un système de surveillance vidéo. 500 caméras ont été placées dans Alger, et certaines sont même dotées d’un système à infrarouge, permettant de surveiller de nuit comme de jour.