Environ 15% de couples algériens souffrent d’infertilité et ont souvent recours à la procréation médicalement assistée (PMA), a indiqué lundi à Alger, le Dr Abdelghani Braham Chaouch, gynécologue-obstétricien.
« Le problème de l’infertilité touche un couple sur sept en Algérie et la plupart d’entre eux ont recours à la procréation médicalement assistée, lorsque les traitements stimulateurs ne donnent pas de résultats », a précisé le Dr Chaouch, également médecin spécialisé en reproduction..
Dans 40% des cas d’infertilité, la femme présente des troubles hormonales, une obstruction de la trompe de Fallope ou un dysfonctionnement ovarien, a expliqué le même spécialiste, précisant que les risques d’infertilité augmentent avec l’âge de la femme, en raison de la diminution du nombre et de la qualité des ovules à l’approche de la ménopause.
L’homme, par contre, est concerné dans 30% à 35% des cas, dus notamment à des malformations de l’organe sexuel ou d’oligospermie (diminution du nombre de spermatozoïdes), a-t-il expliqué.
Chez l’homme, les causes sont généralement liées aux perturbations organiques en rapport avec l’azoospermie (absence de spermatozoïdes) ou aux difficultés excrétoires des spermatozoïdes (canaux excrétoires bouchés), a-t-il relevé.