Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a rencontré, hier, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, pour convenir du vote de l’Algérie, via la FAF, lors des prochaines élections à la présidence de la Fifa, programmées pour le 26 février prochain. Chaque fédération est censée se référer à l’autorité politique de son pays, dans ce cas-là incarnée par le département des Affaires étrangères, avant de s’engager dans des joutes électorales à l’internationale. Rien n’a filtré, néanmoins, sur la position adoptée par la FAF, en ce sens sa voix ira à celle des quatre candidatures validées qui briguent les fonctions occupées depuis plus de 20 ans par le Suisse Sepp Blatter. La Confédération africaine de football a donné un mot d’ordre pour réserver le vote des fédérations continentales au Cheikh Salman ben Ibrahim Ben Khalifa (Bahrein), qui part légèrement favori à cette élection aux côtés du secrétaire général de l’UEFA, Gianni Infantino. Il n’en demeure pas moins que les États ne sont nullement tenus de respecter les consignes de la CAF. Outre le Bahreïni Salman et le Suisse Infantino, le prince jordanien Ali, ancien vice-président de la Fifa, et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa, sont en lice pour la présidence de la Fifa.<
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