Liberté : Cosider a-t-elle été affectée par la crise ?
Lakhdar Rekhroukh : Cosider a été touchée par la crise à l’instar des autres entreprises publiques et privées du secteur du BTPH. Mais contrairement à la majorité de ces dernières, Cosider a bénéficié de la conjoncture difficile : l’annulation par l’État de marchés devant être attribués aux entreprises étrangères, permettant une économie dans la sortie de devises, et l’attribution de prestations de services dévolues précédemment à des sociétés étrangères à des sociétés nationales comme Cosider.Cosider rencontre-t-elle un gros problème de créances impayées ?
Les créances impayées représentent 7 à 8 mois d’activité de Cosider.
Nous n’avons pas été payés jusqu’à présent. Mais pour l’instant, cela n’a pas affecté l’entreprise. Nous n’avons pas été obligés de licencier le personnel.Ce problème des créances impayées a-t-il ralenti le rythme des travaux dans les projets de Cosider en cours de réalisation ?
Nous maintenons le même rythme de travaux en dépit de ces difficultés. Les travaux du projet de réalisation par exemple de la ligne de métro El-Harrach-aéroport d’Alger suit la même cadence.
