Entretien des parties communes: Les habitants des 1.264 logements AADL dénoncent

Entretien des parties communes: Les habitants des 1.264 logements AADL dénoncent

A. El Abci

Entretien des parties communes: Les habitants des 1.264 logements AADL dénoncent

Les habitants de la cité des 1.265 logements AADL, située à la sortie de la nouvelle ville Ali Mendjeli, se plaignent que l’agence ne mène pas les travaux d’entretien et de petites réparations dans les immeubles et ce, malgré le fait qu’ils payent, au titre des charges jusqu’à 3.000 DA par mois. Selon des habitants qui se disent offusqués par pareil comportement de l’Agence algérienne de développement du logement (AADL), le bureau de représentation de l’Agence qui se trouve à la cité, leur propose de prendre en charge eux-mêmes les petits travaux d’entretien et de réparation.
Il est vrai, reconnaissent-ils, qu’il prend sur lui en même temps de mettre à disposition le matériel, les équipements et accessoires nécessaires pour ce faire. Il en est ainsi, poursuivent-ils, des demandes des locataires concernant le remplacement de vitres brisées de la cage escaliers, de lampes grillées, etc. A chaque demande d’un travail d’entretien quelconque et afférent aux parties communes, à l’instar de murs à repeindre ou d’infiltrations d’eau à partir des terrasses, c’est la même réponse « nous mettons à votre disposition le matériel qu’il faut, à vous de procéder aux réparations et réfections indispensables ».
Cependant les habitants ne l’entendent pas de cette oreille, car font-ils observer, « le hic dans cette affaire est que nous nous acquittons mensuellement de 3.000 DA de charge, justement pour qu’il y ait un minimum d’entretien assuré par l’Agence et en tout cas, à sa charge. Nous trouvons que cela est totalement illogique à moins de ne plus payer les 3.000 DA de charges, mais là non plus, ce n’est pas la solution, disent-ils, en considération que c’est là le risque de retour à une anarchie sans pareille ».
Toutefois les habitants de la cité des 1.265 logements, avouent pâtir aussi d’un autre gros problème, à savoir celui des ascenseurs qui sont souvent en panne, dont ils reconnaissent qu’on leur propose de les réparer, mais sans que l’Agence ne s’en charge de son côté, déplorent-ils. Et d’indiquer que la cité est constituée de tours de 16, 12 et 9 étages et c’est autant dire que lorsque l’ascenseur tombe en panne, c’est la panique chez les locataires. Et d’affirmer, qu’il arrive à ces ascenseurs de fonctionner trois à quatre jours et même une semaine d’affilée, mais sont à l’arrêt après durant un mois et alors c’est très vite la galère qui s’installe, chez les locataires, particulièrement les plus âgés d’entre eux, font-ils savoir.