Le syndicat UGTA des employés des cités universitaires d’Alger Ouest compte mener lundi prochain une journée de protestation. Cette action, affirme une source syndicale, sera la première d’une série destinée à attirer l’attention du ministère de tutelle sur la « situation qui prévaut » dans les campus.
Le syndicat, qui réclame une « amélioration des conditions socioprofessionnelles » des agents et employés des cités universitaires, dénonce également une « dégradation des conditions d’accueil des étudiants ». Il appelle le ministre de l’Enseignement et de la Recherche scientifique en personne à « trouver une solution à la situation actuelle ». Dans un communiqué, le syndicat avertit qu’en cas de non-satisfaction de ses revendications, il passera après le lundi 13 octobre prochain à d’autres actions : un sit-in et une grève de trois jours dont la date n’a pas été précisée. Le syndicat affirme que la décision de mener une série d’actions destinées à attirer l’attention de la tutelle sur l’état de certaines cités universitaires est en gestation depuis le 10 août dernier. A cette époque, une réunion avait été tenue pour faire le bilan de l’année 2013-2014 et décider des actions à entreprendre. Une autre réunion a été tenue le 22 septembre dernier, à l’issue de laquelle le collectif syndical des employés des « Cités U » a décidé de « passer à l’action », selon les mots d’un représentant syndical.
Ouverture d’un concours d’accès au grade de maître-assistant hospitalo-universitaire
Par ailleurs, le ministère de l’Enseignement et de la Recherche scientifique a décidé le 28 septembre dernier d’organiser un concours d’accès au grade de maître-assistant hospitalo-universitaire. 2200 nouveaux postes, dont 600 pour la santé militaire, sont ainsi proposés aux postulants titulaires d’un titre de doctorat en médecine en plus d’un diplôme d’études médicales spécialisées. Ces derniers ont 30 jours à partir de la date du 28 septembre pour constituer leurs dossiers et le faire parvenir aux services chargés de l’organisation du concours auprès des facultés de médecine de la région où résident les candidats. L’opération est destinée à renforcer l’encadrement pédagogique dans l’enseignement de la médecine dans notre pays. D’après un document ministériel dont nous détenons une copie, la wilaya d’Oran bénéficie de 24 postes, dont 17 pour son centre hospitalo-universitaire. Le CHU Mustapha-Pacha d’Alger n’en a que 10. La sélection des admis à ce concours sera effectuée par une commission composée du directeur des ressources humaines du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du doyen de la Faculté de médecine concernée et de ses collaborateurs. Les candidats qui ne sont pas admis peuvent déposer un recours 10 jours minimum avant la date du concours. Tout candidat admis risque de perdre son poste en cas de retard d’intégration au travail dans le mois qui suit et ne pourra pas passer un autre concours avant 3 ans.
