L’Université de Sidi-Bel-Abbès s’est positionnée à la 56e place à l’échelle mondiale en 2018, ont fait remarquer ses responsables, lors d’une cérémonie. L’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès a dans la journée du samedi marqué son 40e anniversaire d’existence lors d’une cérémonie symbolique à laquelle étaient conviés les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Hadjar Tahar, de la Poste et des Télécommunications, Houda Feraoun et celui de l’Enseignement et de la Formation professionnels, M. Mebarki.
Au cours de cette cérémonie, les intervenants ont retracé le parcours de cette université qui a ouvert ses portes avec le statut de centre universitaire en septembre 1978 avant de devenir une importante université qui a actuellement 9 facultés, un campus, un UFC, 48 laboratoires, 377 enseignants-chercheurs, une école nationale de l’informatique, une maison de l’entrepreneuriat, 12 résidences universitaires, 29 000 étudiants et 1 400 enseignants. L’université Djilali-Liabès a, depuis sa création, fait des progrès considérables en matière de recherches, d’enseignement, de réalisation d’infrastructures, d’équipements. En 2016, elle a été classée première à l’échelle nationale et maghrébine et 27e à l’échelle africaine. En 2018, elle s’est positionnée à la 56e place dans le domaine du génie civil et 200e dans le domaine des sciences de la matière à l’échelle mondiale selon le classement de Webometrics Ranking. Trois de ses chercheurs ont vu leurs travaux cités dans les revues mondiales. Des distinctions qui lui ont valu le nom de pôle universitaire par excellence, ont souligné les intervenants.
Des journées de formation sur la gestion des produits à haut risque
Dans la matinée d’hier, ont débuté, et ce, jusqu’à mercredi prochain, les quatre journées de formation autour de la technique de gestion des produits à haut risque, de leur prévention lors de leur manipulation, leur transport et leur utilisation. Ces journées initiées par la Direction générale de la Protection civile et organisées par la Protection civile de Sidi-Bel-Abbès, sous l’égide de la sous-direction de la Protection civile des risques majeurs et les coordinations régionales de l’Afrique du Nord et du Sahel auprès des Nations-Unies, concernent plusieurs corps, à savoir la Protection civile, la gendarmerie, les douanes, la police et les directions agricoles dont les cadres seront initiés et formés pour réduire l’impact des risques de ces produits et renforcer les capacités de ces derniers dans la prévention lors de leur manipulation, leur utilisation et leur transport.
Les experts de la DG de la Protection civile, acteurs dans cette formation, se sont relayés à la tribune pour démontrer les techniques de gestion de ces produits à haut risque tels que les produits chimiques, nucléaires, radiologiques et biologiques, en vue de réduire au mieux leur impact sur les personnes et l’environnement. La formation qui durera quatre jours, sera illustrée par des ateliers et pour le dernier jour, des exercices de simulation.
A. M.