Enseignement supérieur: l’Algérie et le Japon engagés pour une plus grande collaboration

Enseignement supérieur: l’Algérie et le Japon engagés pour une plus grande collaboration

L’Algérie et le Japon ont convenu d’une plus grande collaboration et concertation entre les universités des deux pays, lors d’un entretien, mardi, entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et l’ambassadeur du Japon en Algérie, Masaya Fujiwara, indique un communiqué de ce ministère.

« Les deux parties se sont engagées pour une plus grande collaboration et concertation en matière de mobilité, en vue d’encourager les universités des deux pays à accroître les échanges de professeurs, de chercheurs et d’étudiants dans les domaines de la recherche scientifique par les visites des laboratoires et les séjours scientifiques, ainsi que le développement de recherches collaboratives et académiques communes », précise-t-on de même source.

« L’entretien a porté essentiellement sur les voies et moyens de renforcer davantage la coopération algéro-japonaise dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notamment dans les filières scientifiques et technologiques où les universités japonaises sont très avancées », poursuit le communiqué.

Citant en exemple le projet parangon USTOran-JICA (Agence de coopération internationale), la même source relève que la coopération bilatérale a connu ces dernières années un « essor prometteur, concrétisé par d’importants projets à l’image du Sahara Solar Breeder Research Center, dont l’objectif est de développer un processus de réduction du silicium et de construire une usine pilote de production de silicium à partir du sable ».

L’augmentation du nombre de bourses au profit des étudiants algériens a également constitué un point de discussions entre les deux parties, note le ministère de l’Enseignement supérieur, exprimant son souhait de voir ce nombre revu à la hausse dans les filières techniques, particulièrement dans les domaines sismique, biotechnologique, énergies renouvelables et l’informatique, des spécialités où les Japonais détiennent une « grande expérience et une parfaite maîtrise », note le communiqué.

Dans ce cadre, M. Hadjar a sollicité l’aide de la partie nippone pour permettre aux chercheurs algériens retenus dans la conception et la réalisation du télescope géant de « pouvoir accéder aux différents laboratoires de recherche et par la même améliorer leurs compétences en la matière ».

Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé également le volet linguistique pour lequel M. Hadjar a émis le voeu que la partie nippone « accorde plus de bourses au profit d’étudiants algériens désireux d’apprendre et d’enseigner la langue japonaise dans les universités algériennes ».