Enseignement supérieur et Recherche scientifique : La rentrée universitaire fixée au 6 septembre 2015

Enseignement supérieur et Recherche scientifique : La rentrée universitaire fixée au 6 septembre 2015

La rentrée universitaire 2015-2016 est fixée au 6 septembre, soit le même jour que la rentrée scolaire, a-t-on appris hier, auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

La rentrée universitaire 2015-2016 est fixée au 6 septembre, soit le même jour que la rentrée scolaire, a-t-on appris hier, auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.



Les bancs de l’université algérienne accueilleront, dès la prochaine rentrée 363.141 nouveaux étudiants, représentant un taux dépassant les 51 % de réussite au dernier examen du baccalauréat.

« D’énormes préparatifs sont engagés et sont toujours en cours de réalisation pour réussir la prochaine rentrée universitaire », indique notre source dont les propos sont révélateurs d’une dynamique engagée, notamment dans les parachèvements des nouvelles infrastructures pédagogiques qui sont encore en travaux. Il s’agit d’une véritable course contre la montre qui est de mise dans ce domaine à même de garantir le déroulement dans de bonnes conditions de la prochaine rentrée universitaire.

L’on peut citer à titre d’exemple le rythme cadencé dans l’exécution des travaux de réalisation de nouvelles infrastructures pédagogiques au niveau de l’université de Bouzaréah (Alger 2) où il est attendu la réception de 4.000 places supplémentaires, en prévision de la prochaine rentrée. Au niveau national, c’est 76.000 places pédagogiques qui seront réceptionnées dès ce mois de septembre, tiendra à rappeler notre source.

Face à l’afflux des nouveaux étudiants, qui rejoindront à partir 6 septembre les bancs de l’université, la première des priorités à garantir est d’ordre pédagogique, fait comprendre interlocuteur. Ainsi et en sus du défi de réceptionner à temps les nouvelles infrastructures d’enseignement universitaire, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prévoit le recrutement de 3.000 professeurs qui auront à consolider, dès la prochaine rentrée, un effectif de 51.000 enseignants que compte l’université algérienne. «Parmi ces 51.000 enseignants, plus de 10.000 sont de rang magistral», tiendra à préciser notre source.

A rappeler qu’en termes d’encadrement pédagogique, l’objectif gagé par la tutelle est de parvenir à un ratio d’un enseignant pour 22 étudiants, comme cela a été souligné en début de ce mois par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Ce dernier qui effectuait une visite de travail à Blida avait fait état en outre du caractère, selon lui, «exceptionnel» que revêt la prochaine rentrée en raison essentiellement de l’augmentation significative du nombre de la communauté universitaire à laquelle se sont joint plus de 360.000 nouveaux étudiants. « Le gouvernement, conscient de cette exception, a pris les devants et a construit de nouvelles structures universitaires qui sont à même d’absorber ce surplus de nouveaux étudiants », a toutefois rassuré M. Hadjar.

Pour ce qui est de la question de a prolongation des horaires pédagogiques, et qui a provoqué une série de critiques, le ministre a affirmé récemment que le recours à cette mesure ne va concerner qu’un nombre restreint d’établissements universitaires : « Nous n’allons appliquer la prolongation des horaires qu’aux universités souffrant du manque de places pédagogiques », a-t-il affirmé catégorique.

Le premier responsable du secteur a souligné que le taux global attendu pour la prochaine rentrée universitaire traduit une augmentation d’environ 17,5% comparativement aux chiffres de l’année universitaire précédente. Sur le nombre global annoncé de près de 1,4 million d’étudiants, environ 50.000 sont inscrits dans la post-graduation et près de 50.000 dans l’Université de la formation continue (UFC).

Par ailleurs, le ministre a indiqué que le secteur enregistrera à l’issue des sessions de juin et de septembre, environ 288.000 nouveaux diplômés, dont 185.000 titulaires d’une licence du système LMD. « Il est attendu que 75% de ces nouveaux titulaires de licence poursuivent leurs études dans le cycle du master », a-t-il ajouté.

Rappelons qu’en sus des 76.000 nouvelles places pédagogiques attendues dès ce mois de septembre, il est également prévu la réception à la même échéance de quelque 50.000 nouveaux lits. Ce qui porterait la capacité d’accueil global à près de 1.316.000 places pédagogiques et 677.000 lits à travers le réseau national.

Université D’oran

Hausse sensible des nouveaux bacheliers

Le nombre total des nouveaux bacheliers inscrits à l’Université d’Oran Mohamed-Boudiaf (USTO-MB) des sciences et technologie a atteint 5.541, soit 51% de plus que le nombre enregistré l’an dernier (3.671), a indiqué le responsable de la communication de cet établissement de l’enseignement supérieur.

La moitié de la nouvelle vague d’étudiants est inscrite dans la filière sciences et technologie, a précisé Maamar Boudia. L’autre partie est répartie à travers les sciences de la nature et de la vie (851), les sciences de la matière (494), l’architecture (358), le génie maritime (308), l’hydraulique (295), les mathématiques et informatique (278), la métallurgie (233) et les sciences et techniques des activités physiques et sportives (202). Selon la même source, la prise en charge des étudiants retardataires et des transferts pour les nouveaux bacheliers sera assurée du 1er au 10 septembre, tandis que les cours commenceront le 6 septembre. Quelque 17.000 étudiants, dont 600 étrangers, suivent leur cursus à l’USTO-MB qui offre des formations dans 20 filières de licence, 108 de master et 20 de doctorat.

L’encadrement pédagogique est à l’actif de près de 900 enseignants-chercheurs, a fait savoir le chargé de la communication, signalant en outre que l’établissement universitaire abrite 36 laboratoires de recherche. Pour la nouvelle année universitaire 2015/2016, les responsables de l’USTO-MB ont également procédé au recrutement de 44 enseignants et d’une centaine d’agents administratifs et techniques.