La décision a été entérinée hier. Le Cnapest a décidé d’appeler à une journée de protestation le 2 mars prochain dans l’ensemble des établissements d’enseignement secondaire.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le choix de la date n’est pas fortuit. Le syndicat autonome a opté pour une date symbolique puisque en cette même journée de l’année dernière, le gouvernement tenait un conseil interministériel consacré essentiellement aux syndicats autonomes et à la répression des grèves dans le secteur de l’éducation. Le Conseil national du Cnapest tenu lundi dernier, après avoir examiné la situation et les perspectives du secteur de l’éducation est arrivé à la conclusion qu’une action de protestation était inévitable.
Messaoud Boudiba, porteparole du Cnapest expliquait hier qu’il ne pouvait pas se sentir non concerné par les atteintes aux libertés. Il a appelé ses adhérents à tenir en parallèle de la journée de grève des conseils de wilaya qui seront couronnés les 4 et 5 mars par la tenue d’un conseil national qui devra arrêter un plan d’action afin de faire aboutir les nombreux dossiers toujours en suspens. En tête de liste des revendications du Cnapest, la gestion des œuvres sociales.
Messaoud Boudiba explique en effet que c’est «le dossier de corruption le plus évident», estimant qu’il n’était pas logique de confier la gestion des œuvres sociales à la Centrale syndicale. Le Cnapest appelle à l’ouverture du dossier de la médecine du travail, du régime indemnitaire et du code du travail. Il considère que les lois régissant la médecine du travail sont obsolètes de l’aveu même des pouvoirs publics, appelle à l’instauration de primes conséquentes dans le cadre de la révision du régime indemnitaire et estime qu’il ne peut être écarté de l’élaboration du nouveau code du travail qui menace des acquis que le syndicat dit devoir défendre.
N. I.