A l’ère de la mondialisation et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), beaucoup d’élèves souffrent encore d’un mauvais enseignement des langues étrangères.
Et pourtant, l’enseignement du français tout comme celui de l’anglais sont obligatoires dans les programmes de l’école algérienne. Scientifiquement parlant et loin de toute considération ou connotation politique ou idéologique, ces langues sont des outils incontournables dans la recherche scientifique. En tout cas et d’après certaines statistiques, les quatre langues qui occupent aujourd’hui les premières places en matière de production et de traduction des produits scientifiques à travers le monde sont, bien évidemment, l’anglais, le français, l’espagnol et l’allemand. Dans notre pays, une réalité amère interpelle les responsables de l’éducation et de l’enseignement supérieur : le niveau de la maîtrise des langues étrangères baisse et continue à baisser et les écoliers ne bénéficient pas des mêmes avantages pour apprendre les langues étrangères. Dans certaines régions, notamment, dans les régions reculées de l’Algérie profonde, les langues se meurent à petit feu. Certes, les Algériens aiment profondément leurs langues nationales et maternelles l’arabe et le berbère, mais ils aiment, aussi, d’autres langues qui leur permettent un épanouissement dans les domaines scientifique et professionnel. Et même si l’on en venait à comprendre les raisons du déclin, celui-ci ne pourrait en aucun cas être justifié.
M. F