Une convention de partenariat a été signée, hier, entre le Centre national de l’enseignement professionnel à distance CNEPD, et ICDL el Djazair, portant intégration de l’ICDL (International computer driving licence) dans les programmes du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
La cérémonie de signature a été présidée par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, en présence des représentants de l’ICDL à l’échelle internationale et à l’échelle arabe ainsi que des cadres du secteur en charge de la formation professionnelle.
En vertu de cette convention, les contenus correspondant aux quatre modules ICDL base, seront remis sous forme de cours à distance e-learning. Il est prévu également la formation et la certification de 110 formateurs et assureurs qualité ICDL, désignés par le CNEPD et issus du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. Il sera également question de l’accréditation de 110 établissements (IFEP, CFPA, INSFP, télé-centres mobiles, centres d’excellence et structures régionales du CNEPD) en tant que centre de formation et de test ICDL.
Ce nouveau partenariat, entre dans le cadre du programme de modernisation du secteur par l’appropriation des TIC à tous les niveaux notamment celui des stagiaires qui doivent compléter leur formation professionnelle par l’acquisition des compétences numériques ou digitales facilitant et favorisant leur intégration dans le marché de travail, d’une part, et leur accès et utilisation des TIC d’autre part.
Le Centre national de l’enseignement professionnel à distance (CNEPD), sous tutelle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et l’ICDL El Djazair, en sa qualité de représentant exclusif en Algérie de la fondation ICDL, ont convenu à mettre en place ce partenariat actif dans le but d’intégrer le programme ICDL de base à travers tous les niveaux de qualification et des différents mode de formation relevant du ministère.
Le projet vise la formation et la certification des formateurs en termes de mise à niveau de leurs compétences leur permettant un meilleur encadrement de leurs stagiaires. S’exprimant à cette occasion, M. Mebarki a indiqué que la convention signée, vient concrétiser la volonté du gouvernement, à l’ère d’une économie mondiale en difficulté, à asseoir pour notre pays, d’autre alternatives que celles des hydrocarbures à savoir l’industrie, l’agriculture, le tourisme, mais également le développement d’une économie numérique fondée sur le savoir et les nouvelle technologies de l’information et de la communication où la ressource humaine occupe une place prépondérante.
« L’élargissement des possibilités de formation dans nos établissements en informatique en automatisme, en téléphonie, etc., par l’acquisition de plateformes techniques de formation et par l’implication dans la formation d’entreprise leaders dans leur domaine de compétences, sont des premières réponses aux défis qui nous attendent », a-t-il souligné. Il précisera que la convention s’y rajoute et s’inscrit parfaitement dans cette politique puisqu’elle contribue à la création de conditions favorisant l’émergence et la disponibilité de compétences nationales en mesure de produire des richesses grâce à la maîtrise des nouvelles technologies.
Selon le ministre cette convention « s’inscrit également dans le cadre du programme du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels visant l’appropriation de l’usage des TIC par nos stagiaires, en particulier, le citoyen algérien, en général ». « L’acquisition d’un standard universel dans le domaine qui est ICDL (passeport universel des compétences informatiques), valorise encore plus, la formation et le diplôme dans ce domaine », a-t-il encore ajouté. Le ministre fera savoir dans le même ordre d’idée que ce nouveau partenariat avec ICDL, « constitue une étape complémentaire et une consolidation des collaborations déjà engagées notamment avec des leaders mondiaux tels que CISCO, Microsoft, et d’autres pour la formation et la certification des jeunes stagiaires ».
En effet, l’intérêt de cette politique que mène le gouvernement, n’est pas que d’ordre économique et d’adaptation à la mondialisation. Il est aussi, précise M. Mebarki, d’ordre social puisqu’en enregistrant de fortes croissances, le marché des TIC dispose d’un potentiel de création d’emploi très élevé, notamment dans les domaines des télécommunications et de la téléphonie, et offre de réelles perspectives de développement régionales. « Il s’agit en fait pour le secteur de former pour faciliter l’intégration des jeunes à des emplois permanents », a conclu le ministre de la Formation professionnelle.