Un programme de formation d’enseignants et d’inspecteurs d’Anglais du secondaire élaboré par le British Council en partenariat avec le ministère de l’Education nationale sera lancé prochainement a indiqué, jeudi à Alger, le directeur régional du British Council pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Adrian Chadwick.
Le programme qui s’adresse à quelque 8.000 professeurs algériens des lycées publics et privés est similaire au cycle de formation inauguré en 2008 à l’attention des enseignants et inspecteurs du moyen, a précisé M. Chadwick lors d’une conférence de presse co-animée avec l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martyn Roper, au siège de la représentation britannique.
Depuis 2008, 3.000 enseignants algériens de langue anglaise sont encadrés en Algérie grâce à un programme piloté par l’institution gouvernementale britannique de promotion de la langue anglaise. Dans le cycle moyen, ce sont 27 sept inspecteurs algériens de langue anglaise qui ont bénéficié d’une session de perfectionnement en Grande-Bretagne en 2013.
Adrian Chadwick, qui visite l’Algérie la première visite, a, par ailleurs, évoqué le Réseau professionnel des enseignants algériens de langue anglaise, un organisme appelé à organiser, périodiquement dès janvier 2014, des ateliers de perfectionnement au profit des enseignants d’Anglais à Alger, Batna et Skikda.
Au sujet de la réouverture en septembre 2014 du centre d’apprentissage de l’Anglais au British Council d’Alger, M Chadwick a tenu à préciser que ce centre sera « ouvert à tout le monde », professionnels et particuliers.
Le responsable régional du British Council a également indiqué que la coopération entre l’Algérie et le Royaume-Uni dans le domaine de l’enseignement supérieur fera l’objet d’une rencontre avec le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prévue jeudi en présence de l’ambassadeur de son pays.
Cette réunion, qui précède la visite officielle en Algérie du ministre britannique de la Science et des Universités début 2014, sera l’occasion d’évoquer les « possibilités d’un accord » entre l’Algérie et la Grande-Bretagne pour faciliter le déplacement des doctorants algériens désireux de poursuivre leurs recherches au Royaume-Uni, a affirmé l’ambassadeur de Grande-Bretagne.