Le bras de fer entre les enseignants contractuels et le ministère de l’Education va connaitre une relance si l’on en croit les déclarations des représentants de cette catégorie d’enseignants et la « mise au point » que Benbouzid a fait ce mardi.
« Le dossier des enseignants contractuels est définitivement clos puisque tous les concernés ont été régularisés l’année dernière », a précisé M. Benbouzid mardi à Alger en marge de la réunion consacrée à la rentrée scolaire 2012-2013.
Une représentante du Conseil National des Enseignants Contractuels (affilié au SNAPAP) qui annonçait lundi le gel d’une action de protestation ne semblait pas de cet avis. Elle a dénoncé la tutelle qui «n’a fait preuve d’aucune considération humaine vis-à-vis de ces enseignants qui ont exercé durant des années».
Les enseignants contractuels qui n’ont pas bénéficié de la régularisation entendent relancer le mouvement de protestation à quelques jours du concours national de recrutement de milliers d’enseignants, demandant de bénéficier de faveurs qui tiendraient compte de leur expérience dans l’enseignement.
Ils souhaitent surtout que ceux d’entre eux qui n’ont pas le diplôme requis soient autorisés à passer le concours prévu le 12 août prochain, et là, Benbouzid ne semble pas vouloir lâcher du lest.
« Les candidats au concours de recrutement de 15.000 enseignants dans les trois cycles de l’enseignement, prévu le 12 août 2012, doivent impérativement être titulaires d’une licence dans la spécialité demandée, a insisté M. Benbouzid.
