Les services du groupement de la wilaya d’El Oued ont arrêté 31 personnes, dont deux femmes, pour «aide et assistance aux groupes terroristes» et «non dénonciation de criminels», avons-nous appris de source sûre.
Ces arrestations font suite à l’enquête menée par les investigateurs de la section de recherches de cette wilaya suite à une explosion, le 14 janvier 2014, dans le domicile d’un citoyen au village Menamaâ, commune de Megrane, a ajouté notre source. C
ette déflagration a occasionné le décès de quatre terroristes, dont un «émir», rappelle-t-on, qui confectionnaient des ceintures explosives destinées à être utilisées dans des attentats.
Les 31 personnes mises en cause ont été présentées hier devant le procureur de la République près le tribunal de Debila qui a ordonné la mise sous contrôle judiciaire de 29 d’entre elles, tandis que les deux femmes ont bénéficié de la liberté provisoire, a annoncé notre source.
Pour rappel, le 14 janvier 2014, les corps de terroristes tués suite à l’explosion d’une ceinture explosive qu’ils préparaient pour commettre un attentat, ont été découverts par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP).
Dans un communiqué, le ministère de la Défense nationale avait annoncé, rappelle-t-on, qu’une quantité de munitions, quatre bombes artisanales télécommandées, cinq quintaux de phosphate, six paires de jumelles, douze téléphones portables, un GPS, un camion, un véhicule utilitaire, des médicaments et d’autres objets ont été récupérés au cours de la même opération antiterroriste.
Il s’ agissait d’un atelier de fabrication de bombes artisanales et de ceintures explosives fabriquées par les terroristes pour être utilisées dans des attentats spectaculaires et susciter l’effet médiatique notamment.
M. Abi
