Selon une enquête réalisée par l’hebdomadaire américain sur les meilleurs pays au monde, l’Algérie est classée à la 85e position sur un échantillon de 100 pays.
La Tunisie est classée, à titre d’exemple, 65e. Rendue publique hier et relayée par la presse à l’échelle internationale, cette enquête a pris en considération dans son classement dans l’ordre l’éducation
, la santé, la qualité de vie, le dynamisme économique et l’environnement politique. Le meilleur pays en Afrique est la Tunisie, qui précède cinq pays arabes, à savoir le Maroc (67e), l’Egypte (74e), la Syrie (83e), l’Algérie (85e) et le Yémen (92e). Six autres pays arabes ont été plus ou moins bien classés, à savoir le Koweït (40e), la Jordanie (53e), le Qatar (54e), Oman (60e) et l’Arabie saoudite (64e).
S’agissant des divers classements et scores, dans le cas de la Tunisie, le secteur de la santé est le mieux classé, 42e sur 100 pays, pour un score 75,85 (avec une espérance de vie de 66 ans).
A l’échelle internationale, la Finlande est classée à la première place, suivie de la Suisse, de la Suède et du Canada. Les Etats-Unis d’Amérique sont classés à la 11e, alors que la France est à la 16e place. Newsweek a sélectionné les 10 présidents les plus respectés du monde, dont la surprise fut le classement de Nicolas Sarkozy au troisième rang, manière peut-être de contrebalancer sa faible notoriété dans son pays.
Pour cette enquête spéciale, Newsweek a commencé son travail depuis plusieurs mois. L’hebdomadaire a reçu l’aide abondante d’un conseil consultatif composé, entre autres, de prix Nobel et professeur à Columbia University Joseph E. Stiglitz, McKinsey & Co, le directeur du Bureau Byron Auguste, le directeur fondateur de l’Institut de l’Université McGill pour la santé et la politique sociale et le professeur à l’université Geng Xiao, directeur de la Colombie-Global Centre Asie de l’Est.
Parmi les conclusions tirées par les auteurs de cette enquête, il y a celle de la particularité des petits pays qui sont souvent de meilleure qualité. «Si on ne peut nier la vitalité de géants émergents comme la Chine ou le Brésil ou la Turquie, ils sont souvent devancés par les nations petites comme la Slovénie ou l’Estonie, selon les données, simplement parce qu’il faut moins d’effort pour ces pays à améliorer leur niveau
global de bien-être», lit-on dans la présentation de cette enquête diffusée hier sur le site du magazine. Toutefois, les concepteurs de cette étude signalent qu’il ne s’agit là que d’un simple travail d’information qui n’a pas de visées politiques ou idéologiques.
«La chose la plus important est que cet exercice (enquête) a renforcé l’idée qu’il n’y a pas de modèle unique de réussite nationale», ont pris la précaution de mentionner les auteurs dans la note de présentation.
Farouk B.