Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné l’enlèvement, jeudi dernier, de sept diplomates algériens du consulat de Gao (nord du Mali) par un groupe armé non identifié, dans un communiqué diffusé lundi, par les Etats-Unis, qui président le Conseil en avril.
Les quinze membres du Conseil « condamnent toute violence et pillage, y compris contre des travailleurs humanitaires, et le rapt de diplomates algériens à Gao », souligne le texte du communiqué, le quatrième concernant le Mali publié depuis le coup d’Etat militaire du 22 mars. Ils appellent aussi à « la libération immédiate de toutes les personnes enlevées et l’arrêt immédiat de toute violence, et renouvellent leur appel à toutes les parties au Mali pour rechercher une solution pacifique à travers un dialogue politique opportun ». Les membres du Conseil de sécurité expriment par ailleurs leur « profonde inquiétude à propos de la menace terroriste grandissante dans le nord du Mali due à la présence parmi les rebelles de membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et d’éléments extrémistes », souligne encore le communiqué. La vacance du pouvoir au Mali doit être officialisée mardi après la démission du président déchu Amadou Toumani Touré, ouvrant la voie à l’investiture du président de l’Assemblée nationale comme chef de l’Etat de transition alors que le nord du pays est aux mains de rebelles touaregs et de groupes terroristes armés.