L’otage français en Algérie Hervé Gourdel a été décapité, selon une vidéo diffusée par Jund al-Khilafa, le groupe terroriste qui avait revendiqué son enlèvement. François Hollande vient de confirmer l’information.
Il a été « assassiné lâchement, cruellement ». (…) cette agression contribue à renforcer ma détermination », affirme le président français depuis New-York. Mais pour l’heure, aucune information officielle n’a été donnée par les autorités algériennes. La seule preuve existante demeure la vidéo de la décapitation mise en ligne par les ravisseurs.
La vidéo est intitulée « Message de sang pour le gouvernement français ». Les ravisseurs, membres d’un groupe qui soutient l’organisation Etat islamique (EI), avaient menacé, lundi, de tuer leur otage si la France ne renonçait pas sous 24 heures à ses frappes aériennes en Irak. François Hollande avait alors affirmé : « aussi grave soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject ».
Aussitôt le rapt confirmé, les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) a engagé une vaste opération de ratissage et de recherche dans la wilaya de Tizi-Ouzou et sur la bande frontalière avec la wilaya de Bouira, où le ressortissant français a été enlevé dimanche soir à 21h00, à hauteur du village d’Aït Ouabane, commune d’Akbil, (wilaya de Tizi-Ouzou).

Hervé Gourdel, guide alpiniste, était l’invité d’un groupe d’Algériens et hébergé, depuis son arrivée à l’aéroport international d’Alger, le 20 septembre 2014, dans un chalet proche du complexe de Tikjda (wilaya de Bouira).
R.N