Alors que tout le monde a pu voir et assister à la débâcle en direct de la sélection de Benchikha à Marrakech ponctuée par une déroute 4-0, de nombreuses choses n’ont pas encore été divulguées et mises à nu, mais qui ont quand même contribué à cette chute libre d’une manière ou d’une autre. Des facteurs, pour la plupart, extra-sportifs qui prouvent que la débâcle était prévisible.
Ainsi, et pour lever le voile sur ces pratiques qui n’ont rien à voir avec le football et qui nuisent à notre sélection, Compétition a décidé de révéler quelques-unes d’entre elles qui ont eu comme conséquence directe la défaite amère face au voisin. Volontairement, nous ne donnerons aucun nom et nous ne parlerons pas de ce qui s’est passé après le match, vu que chaque joueur a sa propre façon de décompresser, mais le plus urgent, c’est de remettre en question le choix de l’hôtel Palmeraie Gulf Palace qui est derrière ces écarts disciplinaires qui ont ébranlé la stabilité du groupe à quelques heures d’une rencontre cruciale.
4 joueurs piétinent les règlements et fuient leurs chambres la nuit
Cela s’est passé 48 heures avant la rencontre de samedi dernier, au moment où l’équipe était en pleine concentration. Un fait plutôt marquant s’est déroulé la nuit au niveau du QG des Verts. En effet, et selon des sources très proches de la sélection, quatre joueurs ont découché au milieu de ladite nuit au moment où le calme régnait sur le Palmeraie Gulf Club. Ils ont quitté le bloc réservé à la sélection pour aller passer la soirée, voire une partie de la nuit avec leurs «connaissances» qui avaient réservé dans le même hôtel, dans un bloc jouxtant celui des Verts.
Une escapade qui n’est pas passée inaperçue
Ces quatre «joueurs nocturnes» pensaient peut-être déjouer le dispositif sécuritaire mis en place autour de l’EN, mais c’était compter sans la vigilance de certains, dont Karim Ziani qui, en sa qualité de pilier de la sélection, est monté au créneau pour fustiger ses coéquipiers qui n’ont pas respecté la sélection ni le règlement et se sont fait plaisir à un moment pourtant très crucial, il a dénoncé publiquement leur comportement. A ce moment-là, le malaise avait déjà commencé.
Informé, Benchikha décide d’intervenir
Et comme cet incident n’est pas passé inaperçu, Benchikha a fini par prendre connaissance de cette affaire. C’est donc tout logiquement qu’il a décidé d’agir en conséquence, mais sa sanction n’était que sportive, ça s’est fait remarquer à travers le choix des 11 titulaires qui ont débuté la partie samedi à 21h et même sur certains changements. Reste à savoir si le driver de l’EN a rédigé ou pas un rapport pour le transmettre à ses supérieurs.
Le Palmeraie Gulf Club, un hôtel de vacances…
Ce fait met en cause directement le choix de l’hôtel. Il est certes le plus luxueux de la capitale marocaine des palmiers et le plus proche du Grand Stade de Marrakech, mais il ne faut pas oublier que cette ville regorge d’établissements hôteliers à capacité réduite qui pouvaient être réquisitionnés exclusivement pour l’EN et donc éviter ce genre de tracas, avec la fermeture des portes la nuit et tout ce que cela pourrait impliquer, mais la FAF a préféré opter pour un hôtel de vacances. Conséquence directe : beaucoup de proches de joueurs et même de simples supporters ont été logés dans le même hôtel. Il suffisait de décrocher le combiné du téléphone pour être en contact direct avec Ziani and Co. Une ambiance qui ne permet pas de présenter une équipe prête le jour du match. Les spécialistes peuvent en témoigner : ce genre d’endroit, il vaut mieux le laisser pour les vacances
Les écarts disciplinaires, ce n’est pas une première chez les Verts
Ce fut là un épisode d’une série de dépassements qui ont eu lieu depuis le début du stage en Espagne jusqu’à l’humiliation subie à Marrakech. Un épisode qui nous rappelle tant d’autres qui ont ébranlé par le passé la vie de la sélection, dont l’affaire du duo Korichi-Liegeon en 1982… S. M. A.