Engagement de la tripartite souligné par tayeb louh: Promesse de recrutement de 150 000 diplômés

Engagement de la tripartite souligné par tayeb louh: Promesse de recrutement de 150 000 diplômés
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Le patronat a pris l’engagement de recruter 150 000 jeunes dans le cadre du Contrat de travail aidé (CTA). C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors du séminaire portant sur la restitution de la résolution et de conclusions de la Commission de l’administration et de l’inspection du travail, adoptées par la Conférence internationale du travail qui s’est tenue à Genève, en juin 2011.

Bien qu’un outil similaire ait été déjà expérimenté en Algérie avec le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (Daip), Tayeb Louh affirme que c’est une démarche complémentaire et distincte à celle déjà existante.

L’État, a-t-il ajouté, participera à une partie du salaire à raison de 12 000 dinars. En outre, le ministère du Travail a sommé l’Agence nationale de l’emploi (Anem), de réduire les délais de recrutement afin de répondre rapidement aux besoins des entreprises qui manquent de personnel qualifié.

Les employés qui sont enregistrés dans le cadre du Daip ne touchaient que le Snmg de 15 000 dinars.Avec l’introduction du contrat de travail aidé (CTA), les entreprises doivent rajouter une autre somme aux 12 000 dinars offerts par les pouvoirs publics. Ceci concerne aussi bien les jeunes diplômés universitaires que ceux issus de la formation professionnelle.

LG Algérie

Mais le ministre du Travail insiste pour que la priorité soit accordée aux primo demandeurs de l’emploi. En d’autres termes, à ceux déjà inscrits à l’Anem. D’ores et déjà, les jeunes inscrits à l’Anem peuvent bénéficier d’un emploi uniquement dans le secteur économique pour une durée de trois années renouvelables.

D’après certains responsables l’administration publique est exclue de cette nouvelle démarche. Les charges sociales qui sont à la charge des entreprises auront le privilège d’être réduits à hauteur de 80 %, a-t-on indiqué.

Pour sa part, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi-Saïd estime que les 20 % d’augmentation accordée au Snmg sont un acquis dans le dialogue social. Réfutant pour autant la cherté du pouvoir d’achat. Selon lui, la cherté de la vie est l’affaire de tous et non pas seulement celle de l’Ugta.

À une question sur sa déclaration précédente, selon laquelle l’Ugta réclamait un Snmg de 35 000 dinars, Sidi-Saïd a rétorqué que c’est la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune qui l’a déclarée et non pas lui. Faut-il le rappeler à nos chers lecteurs, qu’ils étaient ensemble le jour de cette déclaration, un vendredi dans la salle Atlas d’Alger.

De plus, Abdelmadjid Sidi-Saïd déclare qu’il soutient entièrement la démarche du gouvernement à injecter de l’argent issus des recettes pétrolières aux entreprises, afin de tirer la croissance vers le haut et créer de l’emploi, et ce, en dépit de la mise en garde d’un bon nombre d’économistes contre cette option qui s’est avérée, selon ces économistes, comme étant une méthode qui détruit de l’emploi et ne le crée pas.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Ugta a tenu de signaler que la réunion da la dernière tripartite des 29 et 30 septembre a permis d’étendre les conventions de branches aux entreprises privées. Chose qui n’est pas évoquée par les médias algériens, selon lui. À cet égard, il annonce l’introduction d’une circulaire qui émanera du ministère de Travail et qui va obliger les entreprises privées à appliquer les conventions de branches.

Fawzi Khemili