Les enfants en attente d’adoption sont de moins en moins nombreux à rester dans les pouponnières. En 2009, 1 462 enfants ont été adoptés sur les 2 275 abandonnés. Aujourd’hui, la kafala n’est plus taboue dans la société algérienne, les paramètres sociaux ayant totalement changé depuis les générations précédentes.
La stérilité dans les couples, surtout celle de l’homme, l’indépendance financière des femmes célibataires et une évolution des mentalités ont permis une plus grande acceptation de la kafala. Cependant, les handicapés, qui restent très peu acceptés, et le problème du sort réservé à l’enfant adopté après le décès de son tuteur légal ou kafil demeurent les deux points sombres.
