Énergies renouvelables, Mise en service de la 1ère ferme éolienne en Algérie

Énergies renouvelables, Mise en service de la 1ère ferme éolienne en Algérie

Une centrale de production d’électricité à base de l’énergie éolienne d’une capacité de 10 mégawatts a été mise en service, aujourd’hui, à Adrar par le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi.

Entamés en 2011, les travaux de réalisation de la ferme éolienne d’Adrar sont enfin terminés. La ferme a été mise en service aujourd’hui par le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, lors de sa visite dans cette wilaya.

D’une capacité de 10 mégawatts (MW), cette nouvelle centrale de production d’électricité, première du genre à l’échelle nationale, est implantée sur une superficie de 30 hectares, dans la zone de Kabertène, 72km au nord de la wilaya d’Adrar. Elle est constituée de 12 éoliennes d’une puissance unitaire de 0.85MW chacune et dont l’énergie produite sera évacuée vers le poste 220/30KV situé dans la même localité.

Cette ferme pilote d’un coût global de 2,8 milliards de dinars, a été réalisée par le consortium algéro-français Cegelec en partenariat avec un groupement composé de sociétés filiales de Sonelgaz, dans le cadre de l’intégration nationale, en l’occurrence Etterkib et Inegra qui ont pris en charge les travaux de génie civil et de montage des installations. L’implication de ces dernières traduit la vision stratégique du Groupe Sonelgaz qui vise à développer tant l’intégration nationale que la maîtrise des nouvelles techniques dans le domaine des énergies renouvelables.

Pour rappel, un programme national de développement des énergies renouvelables a été tracé pour la période 2011-2030, ambitionnant, à terme, de produire 40% de la consommation nationale d’électricité à partir des filières solaires et éoliennes. Ainsi, ce programme prévoit l’installation d’une puissance de près de 22 000 MW, avec 12 000 MW destinés à la demande nationale et 10 000 MW à l’exportation.

Selon Sonelgaz, ce programme sera mené en trois étapes, à savoir la réalisation de projets pilotes pour tester les technologies disponibles (2011-2013), un début du déploiement du programme (2014-2015), et enfin, un déploiement à grande échelle (2016-2020).

Lahcene Brahmi