Engagée récemment dans un nouveau plan de renforcement de la production des énergies renouvelables, l’Algérie est classée 18e à l’échelle africaine, en termes de dispositions établies en la matière. Selon un rapport publié, hier, par l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), intitulé «Statistiques de capacité renouvelable 2017», l’Algérie vient à la 18e place de ce classement en production d’énergie renouvelable, en Afrique, avec une capacité installée de 536 MW. «L’Algérie dispose d’un potentiel exceptionnel qui peut la placer dans le peloton de tête, non seulement à l’échelle du continent africain, mais également au niveau mondial», a souligné également ce même rapport.
L’Ethiopie arrive en tête du classement des pays africains, ayant la plus grande capacité installée d’énergies renouvelables en 2017. «Ce pays disposait d’une capacité maximale nette de génération des centrales électriques et autres installations utilisant des sources d’énergie renouvelables de 4 188 mégawatts (MW) à fin 2016», a détaillé la même source.Pour ce qui est de la seconde place, elle revient à l’Afrique du Sud, avec une capacité de 4 064 MW. L’Egypte occupe la troisième place avec une capacité de 3 660 MW, devant la RD Congo avec une production de 2 579MW, la Zambie à 2 436 MW, le Maroc 2 309 MW, le Mozambique 2 200 MW, le Nigeria 2 062 MW, et le Kenya 2 057 MW. Le Soudan ferme le Top 10 avec une capacité installée de 1 793 MW. Pour ce qui est de la production en énergie renouvelable sur l’ensemble du continent, «l’Afrique produit une capacité globale de 38 192 mégawatts au 31 décembre 2016 contre 34 080 MW à fin 2015 et 23 050 MW en 2007».La 18e position de l’Algérie en énergie renouvelable ne reflète qu’un début d’investissement dans cette activité. L’Algérie s’est engagée récemment dans un plan gigantesque en termes de diversification et de transition énergétique, afin de mettre le cap sur le renouvelable et de dégager des excédents à promouvoir vers l’exportation
Le PDG de la Société nationale des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a affirmé jeudi à Paris, que le groupe vise à diversifier ses activités et, également, à investir de plus en plus dans les sources d’énergies renouvelables, en particulier dans l’énergie solaire dont l’Algérie en bénéficie en abondance. Il dira à ce sujet que «l’Algérie, plus grand pays d’Afrique, de la Méditerranée et du monde arabe de par sa superficie, dispose de l’un des gisements solaires les plus élevés au monde estimé à plus de 5 milliards Gwh/an. La moyenne annuelle d’ensoleillement de tout le territoire est estimée à plus de 2 500 heures et dépasserait les 3 600 heures dans certaines parties du territoire». Tout en soulignant que «l’Algérie est déterminée à développer ses ressources en tenant dûment compte des préoccupations sociales et environnementales».