Sept conventions de collaboration entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le secteur socio-économique ont été signées ce matin à l’occasion des journées portes ouvertes tenues à l’unité de développement des équipements solaires UDES à Bousmail.
La CACI, l’agence nationale de la rationalisation de l’énergie, l’entreprise Générale Electrique, l’agence nationale des déchets, l’agence nationale des industries électroniques, l’entreprise Tonic Emballage et l’ONG R20 Med, ont tous montré leur intérêt à contribuer au nouveau programme national des énergies renouvelables qui devrait permettre l’émergence d’une forte industrie du renouvelable, à savoir, le solaire, l’éolien, la géothermie ou autre forme d’énergie renouvelable. Dans ce contexte le directeur du CDER, Pr Noureddine Yassa a fait savoir, lors de son intervention inaugurale que son objectif est d’installer une capacité de 22000 MWc d’ici 2030, afin de satisfaire le nouveau programme des énergies renouvelables qui est une version actualisé de celui de l’année 2011.
Pour se faire les chercheurs du CDER sont appelés à fournir plus d’effort pour développer ainsi la technologie nécessaire afin d’atteindre cet objectif, notamment en matière d’étude, d’engineering, le montage, le suivi et la maintenance, outre l’innovation et la recherche scientifique qui vont certainement renforcer le partenariat avec le secteur industriel et la mise en place d’une forte industrie de renouvelable avec un taux d’intégration appréciable.
De son coté, le président de la CACI, M. Laid Benamor a affirmé après avoir paraphé la convention de collaboration qu’il est conscient du rapprochement obligatoire, entre l’université et l’entreprise et qu’il est présent à cette cérémonie pour soutenir la recherche, notamment dans les énergies renouvelables « pour aider à réduire nos consommations énergétiques fossiles et nous permettre ainsi de valoriser ces énergies vers d’autres secteurs tels que la pétrochimie et autres », a-t-il précisé. En ajoutant que « nous devons également, préserver notre environnement en limitant les effets de gaz et les biomasses dont 60% récupérées peuvent être transformées en énergie renouvelables ». Par la même occasion, il a dit que la CACI va encourager et soutenir ses entreprises adhérentes à saisir l’opportunité offerte par le CDER et s’intégrer au programme national.

Pour sa part, le PDG de Generale Electrique, Toufik Redjeb a souligné l’importance de cette opportunité pour exceller dans le domaine des énergies renouvelables. C’est la énième convention que son entreprise a signée avec le CDER composé d’une armada d’experts reconnus et dont leur mission est de combler une priorité politique. « Nous inscrivons dans cette priorité et nous avons crée au niveau de l’entreprise plusieurs centres de recherche éparpillés à travers le monde et nous avons aujourd’hui des milliers d’ingénieurs qui travaillent surtout sur deux importantes problématiques, celle des énergies sur les réseaux intelligents qui permettent de contrôler et stabiliser ces énergies solaire, l’éolien ou autres » a-t-il expliqué. Le patron de GE est intéressé par ce domaine et il va dans les jours à venir discuter avec les responsables concernés pour se focaliser sur certains points précis.