Un rapport de classification internationale, dirigé par la fondation américaine « Business Insider », a classé l’Algérie à la 18ème place dans le monde, en termes de réserves d’énergies fossiles.
Ce rapport, qui a pris en compte l’ensemble des pays qui ont les plus grandes réserves d’énergie produites à partir de combustibles fossiles, qui se compose de pétrole, de gaz et de charbon, a indiqué aussi que l’Algérie occupe la sixième place dans le monde Arabe, après l’Arabie saoudite, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït et la Libye.
La Fondation américaine a évalué les réserves de pétrole disponibles dans le sud algérien, à 12,2 milliards de barils et les réserves en gaz à 4,5 mille milliards m3. A la tête de ce classement, on retrouve la Russie, avec d’énormes réserves estimées à 87 milliards de barils de réserves en pétrole et 32,9 mille milliards m3 de gaz et 157 millions de tonnes de charbon, suivie par l’Iran, le Venezuela et l’Arabie Saoudite, qui est le plus grand producteur et exportateur mondial de pétrole, à la quatrième place.
Dans ce même contexte, plusieurs rapports officiels, émanant de nombreux organismes internationaux, spécialisés dans les ressources énergétiques, ont révélé que l’Algérie possède d’énormes réserves en énergie non conventionnelles, en particulier le gaz de schiste, estimée à environ 20 milliards m3. Une réserve qui classe l’Algérie, selon ces mêmes rapports, au troisième rang mondial.
Parallèlement à ces chiffres encourageants sur les réserves énergétiques de l’Algérie, la consommation locale ne cesse de s’accroitre. Le ministre de l’Énergie et des mines, Yousef Yousfi a indiqué, à plusieurs reprises, que « l’Algérie est dans l’obligation d’exploiter toutes les sources d’énergie, qu’elles soient conventionnelles ou renouvelables, afin d’assurer la couverture des besoins du marché national dans le long terme ».
Nabil Nehli