Le ministère de l’Énergie organisera, le 22 mars 2015, un séminaire sur le programme de développement du secteur de l’Énergie à moyen et long termes dans ses différentes activités (hydrocarbures, électricité, énergies renouvelables et économie d’énergie).
Selon un communiqué de ce département, le séminaire aura pour objectif de promouvoir et d’encourager les entreprises algériennes publiques et privées à participer activement à la réalisation des différents projets, à la fabrication des équipements requis par les industries du secteur et à la fourniture de tous les types de services nécessaires.
Cette importante manifestation verra la participation, outre des entreprises du secteur de l’Énergie, des représentants des différentes organisations patronales et des entreprises publiques. Les plans de développement des groupes Sonatrach et Sonelgaz, et les programmes de développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, ainsi que l’électrification et la distribution publique du gaz seront présentés durant cette journée. Ce séminaire intervient, également, dans le cadre de la stratégie du secteur de l’Énergie de mobiliser toutes les capacités industrielles nationales pour contribuer à la réalisation de l’ambitieux programme d’investissement du secteur dans ses différentes activités et atteindre une intégration nationale à même d’assurer le développement économique et social du pays. Il faut dire que, selon les prévisions du secteur, ce programme de développement des énergies renouvelables et leur intégration au mix énergétique a de nombreux avantages, puisqu’aucune source d’énergie ne suffira, à elle seule, à répondre aux besoins de la consommation interne à long terme. Un secteur qui table, désormais, sur la nécessité de promouvoir les PME issues des régimes Ansej, CNAC et Angem et les inciter à la fabrication d’équipements destinés aux centrales électriques et aux énergies renouvelables, les bureaux d’études et d’engineering, en faire des spécialistes EPC en les subventionnant, en leur garantissant un marché et en leur donnant la priorité par rapport à des entreprises étrangères, se contentant parfois d’importer les équipements pour les installer. Une situation qui ne peut être possible qu’en donnant plus de liberté et d’initiative aux entreprises publiques afin de traiter avec le privé national.