Energie : l’arrêt définitif de l’importation de l’essence fixé

Energie : l’arrêt définitif de l’importation de l’essence fixé

Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar est revenu, mardi à Alger, sur la décision de la réduction graduelle de l’importation du carburant et l’arrêt définitif de l’importation de l’essence.

Lors d’une réunion en présence des cadres du ministère le ministre a abordé les différents dossiers concernant le secteur de l’énergie en Algérie, à leur tête la sécurité énergétique, et la question de l’importation des carburants, notamment le mazout et l’essence.

Selon un communiqué du ministère, « plusieurs dossiers intéressant le secteur de l’Énergie ont été évoqués, dont la sécurité énergétique, le programme des zones d’ombre, le développement de la production et la reconstitution des réserves ».

La réunion a également abordé le taux d’avancement de l’application du programme de réduction graduelle de l’importation du carburant, y compris le mazout et l’arrêt définitif de l’importation de l’essence.

Sur ce dernier point, Attar a appelé les cadres de son département à « l’importance de respecter le calendrier fixé à cet effet », rappellent que la date butoir pour l’arrêt de l’importation de l’essence est fixée à la fin des 4 premiers mois de l’année en cours, soit fin avril 2021.

Création d’une entreprise pour les énergies renouvelables

La création d’une entreprise de gestion des énergies renouvelables, annoncée il y a quelques jours de cela, a été également abordée lors de cette réunion.

Le premier responsable du secteur de l’énergie en Algérie a mis l’accent sur l’importance d’une coordination étroite avec le ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables pour la création d’une entreprise spécialisée dans ce domaine.

Selon le communiqué, l’assistance a écouté un exposé sur « le transfert de l’une des entreprises relevant du secteur de l’Énergie vers le secteur de la transition énergétique et des énergies renouvelables en cours de finalisation ».

Dans ce sens, Attar a souligné « l’importance d’œuvrer sans relâche à réaliser les objectifs annuels et les défis imposés dans le secteur en cette conjoncture, liés à la sécurité énergétique et la garantie des exportations en termes de qualité et de quantité, outre la promotion de l’efficacité du secteur pour améliorer sa productivité ».